Le chef de la junte militaire a procédé au lancement des assises nationales dénommée ‘’Journées de vérité et de pardon’’ le 22 mars au palais Mohamed V. La formation politique dirigée par Cellou Dalein Diallo a boudé la cérémonie.
Le vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) estime que pour réconcilier les guinéens, les dirigeants doivent éviter d’employer certains termes.
‘’Quand on dit qu’il y a des bourreaux et des victimes dans chaque famille, moi, ma famille n’a pas de bourreaux, on n’a que des victimes. Mon frère Sékou Yalani Yansané a été le premier gouverneur de la ville de Conakry. Il est rentré au camp Boiro, il en est sorti aveugle et est mort aveugle’’, souligne Kalémoudou Yansané.
Le vice-président de l’UFDG estime qu’il faut faire la différence entre ceux qui ont exercé la violence et ceux qui ont subie.
‘’Si nous voulons réconcilier les guinéens, il y a des termes qu’il ne faut pas employer. A partir du moment où on dit que dans chaque famille, il y a eu des bourreaux et victimes qui cohabitent, ce n’est pas la peine de se réconcilier parce que ce sont des termes très graves’’, martèle-t-il.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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