Une nouvelle crèche a été inaugurée ce mercredi 25 septembre dans la sous-préfecture de Kamsar. Située dans l’enceinte de l’école primaire de N’dama, la construction de cette infrastructure scolaire pour a été rendue possible grâce au soutien financier de la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) à hauteur de plus de 600 millions de francs guinéens.

La CBG s’investit davantage pour l’éducation des tout-petits. Elle a financé les travaux de construction d’une crèche pour les enfants en bas âge. En plus du directeur général de la CBG, la cérémonie d’inauguration de l’édifice a connu la présence des autorités administratives et éducatives, de représentants de l’Agence nationale d’aménagement des infrastructures minières (ANAIM) et de partenaires sociaux.

Samba Bhoye Barry, représentant de la sous-préfète à la cérémonie, a remercié la CBG qui n’est pas à son geste. ‘’Au nom de Mme la sous-préfète, nous remercions et félicitons la CBG qui ne cesse d’appuyer la communauté de Kamsar. Il est dit que la CBG ne fait pas que de la bauxite. C’est une réalité sur le terrain. La CBG est sur tous les fronts’’, a-t-il indiqué.

Rappelant que l’éducation est la pièce maitresse pour le développement d’un pays, il affirme que ‘’la CBG s’investit toujours pour cela. C’est pourquoi, Mme la sous-préfète de Kamsar me charge de vous dire que les portes de la sous-préfecture sont grandement ouvertes à la CBG pour une sincère et franche collaboration’’.

Le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la CBG, Abdoulaye Kaba Camara, affirme que ‘’cette crèche est le fruit d’un travail collaboratif entre les partenaires sociaux que nous sommes, la direction générale de la CBG et les différents acteurs impliqués dans ce projet notamment la direction des ressources humaines, la direction de l’ingénierie, projet et innovation et le comité de gestion des récupérations de la CBG’’.

Il souligne que ‘’nous sommes fiers de contribuer à la mise en place de cette crèche permettra aux femmes de concilier plus facilement leurs vies familiale et professionnelle’’. Avant de rassurer qu’il reste convaincu que ‘’cette initiative renforcera l’engagement et la motivation des travailleuses, tout en affirmant notre engagement en faveur de l’égalité des chances’’.

Le leader syndical espère que cette infrastructure sera un lieu d’épanouissement pour les enfants, mais aussi et surtout un espace de solidarité et de soutien pour les femmes travailleuses qui pourront ainsi continuer à exercer leur métier en toute sérénité.

Il a fini par exhorter le comité de gestion et le personnel de la crèche de veiller à la sécurité et à l’entretien rigoureux des enfants et de l’édifice qu’il qualifie de ‘’bijou en or’’.

Le directeur général de la CBG, Karifa Condé a mis l’occasion à profit pour réitérer l’engagement et la disponibilité de sa société à continuer à accompagner le développement local. Il a promis qu’elle ne lésinera pas sur les moyens quand il s’agit de soutenir les communautés.

‘’Chaque fois qu’il s’est agi d’agir pour les communautés, la CBG ne manquera pas à l’appel. La crèche que nous inaugurons est pour nous un symbole de l’égalité des genres. Dans notre société, c’est la femme qui s’occupe de l’enfant. Beaucoup de femmes ont perdu l’opportunité d’avoir un emploi parce qu’elles doivent tout simplement s’occuper de l’éducation de l’enfant’’, a-t-il rappelé.

Il a précisé que ‘’les sociétés modernes comme les nôtres ont imaginé des infrastructures comme une crèche pour permettre à ces dames de faire face à d’autres défis que la vie leur lance notamment l’emploi. Si on a des crèches, les enfants peuvent être bien éduqués et les femmes peuvent facilement vaquer à leurs affaires. C’est ce que le Syndicat a compris. En s’approchant de la direction générale de la CBG, nous nous sommes lancés là-dedans’’.

Le cout du projet est de plus de 600 millions GNF. Aux dires du directeur général de la CBG, ‘’c’est rien au vu de la portée sociale que ça entraine’’, avant de conclure que l’initiative vient renforcer davantage l’impact de la CBG sur le développement communautaire.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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