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Kassory Fofana déclare qu’aucun pays ne consulte des syndicats pour augmenter le prix du carburant

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[dropcap]D[/dropcap]ans le bras de fer qui oppose le gouvernement aux syndicats depuis la hausse du prix du carburant, Kassory Fofana ne s’avoue pas vaincu. Le Premier ministre dit à qui veut l’entendre que les autorités n’avaient pas à consulter le mouvement syndical avant de réajuster le prix des produits pétroliers à la pompe.

‘’Qu’on me montre un pays dans lequel les syndicats sont parties prenantes de la décision d’augmenter le prix du carburant. Il n’y a en pas’’, assure-t-il.

Le Premier ministre souhaite que la Guinée cesse d’être un pays particulier. ‘’De particularité en particularité, on est arrivés à une situation où le pays est dans un Etat d’immobilisme’’, indique-t-il.

‘’Nous voulons que la Guinée avance, tout le monde connait les problèmes, mais on n’a pas le courage de les assumer. Voilà pourquoi la Guinée est un pays qui a un besoin de réformes’’, insiste Kassory Fofana qui persiste et signe qu’il faut à notre pays un ‘’syndicalisme participatif, compréhensif, désireux de s’asseoir autour d’une table pour régler les problèmes des travailleurs avec les patrons’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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2 commentaires
  1. AFRIQUE dit

    Mr le Ministre dit que vous voulez des syndicalisme corrompu comme vous, après tous les biens des citoyens que vous avez détourner en tant que Ministre, vous êtes là de nous rencontrer des histoires, c’est la démagogie Monsieur.

  2. I. Mb. SOW dit

    Les Forces Sociales auraient déjà dû démentir le mensonge politique qui consiste à affirmer que l’Etat subventionne le carburant distribué à la pompe. Il est faux de prétendre que cette subvention aurait coûté au gouvernement une somme de 765 milliards GNF depuis 6 mois.
    D’après les chiffres de l’Office National des Prix de juin 2018, et grâce à un excellent papier de M. Alpha Saliou Wann, il s’avère que ladite somme ne peut en aucun cas être assimilée à des efforts de subvention publique, c’est tout le contraire.
    Ainsi, la réalité des chiffres apparaît plus claire, en précisant que l’Etat, qui n’est ni raffineur local ni importateur de produits pétroliers, ne s’occupe ainsi que de fixer les marges qui reviennent aux différents acteurs de la filière. Et sur 1 litre d’essence et de gazole rendu respectivement au port de Conakry à 5199 GNF et 5345 GNF, ces marges fixes se répartissent comme suit.
    – Distributeurs (filiales des compagnies pétrolières) : 495 GNF/litre
    – Détaillants (petites ou moyennes structures locales) : 285 GNF/litre
    – Péréquation transport (tout ce qui relève de cela) : 440 GNF/litre
    – Taxes perçues par l’Etat (pour l’essence) : 1.581 GNF/litre
    – Taxes perçues par l’Etat (pour le gazole) : 1.435 GNF/litre
    Ce qui boucle donc le prix du carburant à la pompe à 8.000 GNF/litre que le nouveau gouvernement vient unilatéralement de décider d’augmenter à 10.000 GNF/litre.
    Et sachant qu’en février 2016, le litre d’essence et de gazole étaient livrés respectivement au port à 2.982 GNF et 2.347 GNF pour les mêmes marges de répartition (ci-dessus mentionnées), ce sont des taxes de 3.798 GNF/litre et 4433 GNF/litre que l’Etat guinéen percevait respectivement pour la vente de l’essence et du gazole à la pompe. Autrement dit, le pouvoir AC s’est gavé sur le dos du pauvre consommateur guinéen lambda durant toute ces dernières de baisse du prix du pétrole brut. Les Forces Sociales qui auraient dû obliger l’Etat à baisser le prix de vente du carburant durant toute cette période, ne l’avaient pas fait. Et aujourd’hui, elles sont plus que fondées à refuser cette hausse irresponsable du gouvernement IKF, ne serait-ce que pour protéger le panier de la ménagère des répercussions en cascade que cela provoque déjà. Là où le gouvernement prétend être soumis à la pression de bailleurs ou du FMI, IKF et ses stratèges du pillage des deniers publics veulent tout simplement rattraper les niveaux de taxes qu’ils engrangeaient avant la hausse du prix du pétrole brut et ce, alors même que le pouvoir d’achat des Guinéens n’a fait que se détériorer ces dernières années. Mais que voulez-vous ? Ils n’en doutent pas un seul instant: « Quand nous serons tous coupables, ce sera la démocratie » (Alain)

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