Kassory Fofana déclare que rien ne laissait présager qu’il allait devenir Premier ministre
[dropcap]L[/dropcap]e Premier ministre veut inspirer les jeunes de Guinée. Par sa démarche, Kassory Fofana souhaite que la couche juvénile puisse croire en son destin et de ne jamais laisser aucun déterminisme, social ou ethnique, l’empêcher d’accomplir ses rêves.
Le patron de la primature rappelle que le succès est au bout de l’effort. Et son parcours en fait foi. Kassory Fofana a indiqué aux élus du peuple, en tenant compte de ses origines, que rien ne laissait présager qu’il pouvait diriger une équipe gouvernementale.
‘’Fils et petit-fils de paysan de la lignée d’imams de mosquée, un enfant de Forécariah’’, se définit-il, le chef du gouvernement se considère comme ‘’un serviteur de l’Etat, proche collaborateur du défunt président Lansana Conté et enfin un loyal serviteur du président Alpha Condé’’.
‘’Absolument rien, dans mon origine modeste, ne présageait que je me retrouverai devant la représentation nationale, encore moins pour y prononcer une déclaration de politique générale en qualité de Premier ministre’’, assure-t-il.
‘’Absolument rien, dans mes conditions sociales de départ, ne laissait deviner que je ferai autre chose que des études coraniques et le travail champêtre’’, poursuit Kassory Fofana, qui souligne que par ‘’la force du travail, aussi avec peut-être un peu de chance, il m’a été possible de m’élever, d’avoir le parcours qui a été le mien, et de renverser ainsi le cours souvent implacable des modestes destins’’.
Pourquoi parler son parcours ? ‘’Je dis cela à l’adresse de la jeunesse guinéenne pour laquelle j’ai un attachement particulier’’, indique le patron du gouvernement, qui souhaite donner à la jeunesse guinéenne des raisons d’espérer pour un avenir meilleur.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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C’est Très bien. on peut partire de rien et Devenire quelque chose Ci on Le veux
Notre PM IFK semble bien avoir raté là une bonne occasion de se taire: quand on n’a rien d’original à dire, surtout à notre jeunesse désemparée actuelle, ne vaut-il pas mieux de ne pas se couvrir de ridicule ?
Mais on sait que « l’ivresse des cimes » peut faire dire n’importe quoi, parfois: ce qu’il faut aux jeunes guinéens toutes classes sociales confondues aujourd’hui, c’est non pas des leçons de patience et de résignation qui ont fait le lit de nos gouvernances chaotiques successives, depuis 1958, mais une formation adaptée, des emplois, un cadre juridique et sociopolitique adéquat, avec des perspectives d’avenir pour réussir à faire du pays ce que nos générations antérieurs n’ont pas su faire…
Or ce n’est visiblement pas vers cet horizon-là que la politique de pure prédation organisée des ressources minières, par le biais d’une inévitable mise sous-tutelle du pays, va les mener.