[dropcap]K[/dropcap]élèfa Sall ne s’avoue pas vaincu. Malgré le décret présidentiel publié le 3octobre dernier, confirmant l’élection de Mohamed Lamine Bangoura à la tête de la Cour constitutionnelle, il se considère toujours comme président de la gardienne de la constitution.

‘’Je me considère toujours comme le président de la Cour constitutionnelle’’, a-t-il confié à Jeune Afrique. Pour reconnaitre son éviction, Kélèfa Sall exige le respect de la loi. ‘’Tant que la procédure n’est pas respectée, je reste le président de la Cour même si, matériellement, je n’exerce plus cette fonction’’, a-t-il affirmé.

A la question de savoir si le décret présidentiel signé par Alpha Condé n’est-il pas suffisant, il répond sans ambages : ‘’Pour destituer le président de la Cour constitutionnelle, il faut que celui-ci soit empêché définitivement’’.

‘’On parle d’empêchement lorsqu’il [président de la Cour constitutionnelle] n’est plus à même d’exercer physiquement ou mentalement ses prérogatives, lorsqu’il est poursuivi pour parjure ou lorsqu’il est condamné pour un crime ou un délit de droit commun. Ce qui n’est pas mon cas’’, dit-il à qui veut l’entendre.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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