[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Assemblée nationale était samedi aux côtés du chef de l’Etat. Claude Kory Kondiano a expliqué aux militants du Rpg Arc-en-ciel les raisons de sa longue absence au siège du parti.

‘’J’avais promis d’être au QG tous les samedis mais malheureusement, je n’ai pas pu tenir cette promesse indépendamment de ma volonté. Parce que l’Assemblée nationale c’est l’institution qui a le plus de problèmes dans notre pays’’, affirme le chef du législatif guinéen.

A l’Assemblée nationale, explique-t-il, ‘’il faut gérer les députés qui ne sont pas de notre famille et ceux qui sont de notre famille et je vous assure que ce n’est pas facile. Quand nous somme arrivés à l’Assemblée, nous n’avons rien trouvé même où s’assoir. Il a fallu s’investir pour créer des conditions afin d’installer au moins les membres du bureau, les président des groupes parlementaires et autres’’.

Cela n’a pas été facile, répète l’honorable Kory Kondiano, qui précise qu’à son arrivée à la tête du Parlement, cette institution ne disposait pas d’un budget : ‘’Il a fallu s’endetter pour faire le travail. Et il y avait certains travailleurs depuis deux législatures c’est-à-dire depuis que Conté a installé l’Assemblée qui étaient toujours là avec le même salaire. Ces gens ne percevaient que le transport pour aller chez et revenir le matin. L’Assemblée faisait semblant de les payer et eux aussi faisaient semblant de travailler’’.

Une fois aux commandes, souligne le numéro de l’Assemblée nationale, ‘’il fallait qu’on trouve une solution à ce problème parce qu’une institution qui travaille comme ça n’est pas une institution viable’’.

‘’Je ne peux pas vous oublier vous militants du RPG. Vous êtes ma famille, le RPG est ma maison’’, assure-t-il lors de l’assemblée du parti. Mais, conseille M. Kondiano, ‘’il faut faire en sorte que le RPG soit plus fort. Cela dépendra de l’unité, du travail au sein du parti’’. Il demande l’implication de tous les militants pour faire du RPG un parti à l’image de l’ANC de Nelson Mandela qui existera même après le départ du chef.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info

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