Ce mercredi 25 juin, à l’ouverture des Journées de la planification et de la coopération internationale, la représentante résidente des Nations Unies à Conakry a déclaré que la Guinée se trace un nouveau cap pour un développement durable.

‘’Il y a des rendez-vous qui marquent un tournant. Ce matin, la Guinée trace un nouveau cap. Elle ouvre un espace stratégique, un espace d’alignement et d’ambition en lançant cette première édition de la planification et de la coopération internationale. Ce n’est pas anodin, car à l’heure où les crises se chevauchent, économiques, climatiques, sécuritaires, planifier et coopérer s’imposent comme les deux boussoles essentielles pour construire un avenir durable. La planification est une promesse, celle de ne pas naviguer à vue, celle de transformer une ambition nationale en trajectoire collective, celle de transformer la vision en action concrète’’, indique la représentante résidente des Nations Unies en Guinée.

En Guinée, se réjouit Kristèle Younès, ‘’des avancées majeures sont en cours, à commencer par le recensement général de la population et de l’habitat. Ce recensement essentiel pour disposer de données désagrégées et fiables constitue une fondation indispensable pour ne laisser personne de côté dans la réalisation des objectifs de développement durable’’.

Au-delà, poursuit-elle, ‘’la Guinée déploie une panoplie d’instruments stratégiques et opérationnels, à même de structurer la planification et de renforcer la cohérence des actions publiques, l’approche budget-programme, qui oriente la programmation budgétaire vers des résultats clairs, mesurables et une allocation optimale des ressources (…). Mais, la planification n’est efficace que si elle est cohérente, participative et mise en œuvre avec rigueur. Et c’est là que la coopération prend tout son sens, parce qu’aucun pays ne peut relever seul les défis de notre époque’’.

‘’Dans un monde interdépendant, aucun pays ne peut vaincre seul les pandémies, contenir le dérèglement climatique ou construire la paix. La coopération internationale n’est pas une option, elle est une nécessité, une responsabilité, une force. La Guinée, comme d’autres nations, a besoin de cette coopération pour aller plus loin, plus vite, plus justement. Et elle y contribue, par sa voix, par sa position stratégique, par son engagement pour la paix régionale et la transition démocratique. Mais nous le constatons, la coopération évolue’’, assure-t-elle.

Aux Nations Unies, fait-elle savoir, ‘’avec la réforme voulue et soutenue par les États, nous sommes passés des cadres d’assistance au développement au cadre de coopération pour le développement durable’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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