La Banque mondiale assure que ‘’le développement de l’Afrique de l’Ouest ne pourrait être possible sans l’apport de la Guinée’’
Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, est arrivé dimanche soir à Conakry, pour une visite de travail du 16 au 18 juillet.
L’émissaire de cette institution de Bretton Woods a été accueilli sur le tarmac de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré par le Premier ministre Bernard Gomou.
Dès son arrivée dans la capitale guinéenne, le vice-président de la Banque mondiale s’est dit heureux de ‘’revenir sur cette belle terre hospitalière africaine de Guinée à la fois pour m’imprégner des réalités actuelles du pays et sur cette base, voir comment la Banque mondiale dans ce contexte de crises multiples qui se chevauchent, peut apporter un financement ou un accompagnement global additionnel à la Guinée pour aider les populations guinéenne à continuer à améliorer les conditions de vie’’.
Tout au long de son séjour, Ousmane Diagana annonce que ‘’nous allons écouter les autorités, échanger avec les différents acteurs de développement, qu’il s’agisse du secteur privé ou des populations diverses, les femmes, les jeunes, et voir également les programmes que nous avons en Guinée qui sont divers et variés, évaluer leur état de mise en œuvre et fondamentalement voir comment on peut renforcer davantage notre partenariat avec la Guinée’’.
Face au Premier ministre Bernard Gomou, il a soutenu que ‘’la Guinée est un pays extrêmement important pour la Banque mondiale. Elle est membre de la Banque mondiale depuis presque plus de 60 ans. C’est un pays dont les potentialités sont significatives à l’effet de pouvoir contribuer à apporter les solutions de développement à ses propres populations. Le développement de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest ne pourrait être possible sans l’apport de la Guinée, compte tenu de ses richesses en eau, énergie et mines’’.
Il précise que ‘’tout accompagnement que nous ferons en Guinée répondra aux défis des populations de la Guinée mais aussi aux pays ouest-africains’’, avant de faire remarquer que ‘’nous sommes dans un contexte de crises multiples. Les effets fe la pandémie de la Covid-19, le changement climatique qui est visible et tout le monde sait de la crise en Ukraine contribué à augmenter les prix des denrées alimentaires’’.
Dans ce contexte, à l’en croire, aucun pays ne doit rester sans l’accompagnement des institutions qui ont été créées pour travailler pour les pays et surtout en faveur des populations.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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