La CEDEAO aux pustchistes : ‘’Tous les moyens seront utilisés pour que l’ordre constitutionnel soit retabli au Niger’’
Au Niger, le président Mohamed Bazoum, au pouvoir depuis 2 ans, a été évincé de son poste. Des militaires réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) ont annoncé la prise du pouvoir.
Ce vendredi, le général Abdourahamane Tchiani, patron de la garde présidentielle, a été désigné nouvel homme fort du Niger par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.
Pour justifier le putsch militaire, il a dénoncé ‘’la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale’’. Il a mis en garde contre une éventuelle ingérence étrangère.
Dans un communiqué, le ccommandement militaire des Forces armées nigériennes (FAN) a décidé de se ranger du côté de la junte afin, selon le général Abdou Sidikou Issa, chef d’état-major des armées, d’éviter une confrontation meurtrière entre les différentes forces.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique l’Ouest (CEDEAO) a condamné la prise du pouvoir par la force. L’organisation présidée par le nigerian Ahmed Bola Tinubu appelle les auteurs de cet acte à ‘’libérer immédiatement et sans condition le président de la République démocratiquement élu’’.
L’instance sous-régionale a réaffirmé jeudi qu’elle ne reconnait que Mohamed Bazoum comme président ‘’légitime et légal’’.
Au terme d’une rencontre avec son homologue du Nigeria, le président Patrice Talon du Benin a prévenu que ‘’tous les moyens seront utilisés au besoin pour que l’ordre constitutionnel soit retabli au Niger, mais l’idéal serait que tout se passe dans la paix et la concordre’’.
Il affirme que ‘’même quand ce qui n’est pas acceptable se fait, il faut que dans la paix, on puisse corriger cela. C’est notre première option. Nous pensons que ça sera fait avec succès’’.
Désigné récemment à Bissau président en exercice de la CEDEAO, Ahmed Bola Tinubu a promis la tolérance zéro contre les putschs militaires. ‘’Nous ne permettrons pas qu’il y ait coup d’État après coup d’État dans la sous-région ouest africaine’’, a-t-il prévenu lors du sommet de l’organisation.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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