Pour l’Afrique, la collaboration avec des partenaires internationaux, comme les initiatives régionales sont cruciales pour soutenir la dynamique de transition économique. Les investissements chinois jouent un rôle déterminant dans la transformation du climat des affaires en Afrique.
C’est ce qui ressort du rapport sur « La coopération sino-africaine en matière d’investissement : un nouvel élan à l’industrialisation en Afrique », publié ce vendredi 23 aout à Pékin par le China-Afrique Business Council (CABC).
Selon Wang Xiaoyong, président exécutif de la CABC, le Conseil d’affaires Chine-Afrique regroupe en son sein de 3200 entreprises et institutions chinoises et africaines, dont 600 membres clés ont des activités dans 54 pays africains. Ils ont investi plus de 20 milliards de dollars en Afrique, tout en employant directement plus de 100.000 personnes en Afrique et créé indirectement plus de 1,6 million d’emplois.
L’initiative de « La Ceinture et la Route (Belt and Road Initiative (BRI) » et le Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) servent de catalyseurs des investissements massifs de la Chine dans les infrastructures et les zones économiques spéciales, facilitant ainsi l’industrialisation locale et stimulant la croissance économique.
Les données du rapport mettent en avant les investissements chinois, notamment dans les secteurs des de l’énergie et des technologies de l’information, qui contribuent à diversifier les économies africaines et à renforcer la compétitivité du continent sur la scène mondiale.
Les investissements directs étrangers chinois en Afrique évoluent avec une progression soutenue des investissements chinois sur le continent africain. Malgré les turbulences économiques mondiales, ils ont connu une croissance régulière ces dernières années. Selon les données officielles du ministère chinois du commerce, les trois premiers trimestres de l’année 2023 ont connu une croissance de 5,2 % par rapport à la même période en 2022.
Les relations sino-africaines se traduisent aussi par une diversification sectorielle élargie pour une création de valeur partagée. Historiquement axés sur les infrastructures et l’extraction des ressources naturelles, le rapport souligne que les investissements chinois évoluent vers une diversification notable.
Les secteurs émergents incluent désormais l’industrie manufacturière, les technologies de l’information et de la communication, les énergies renouvelables ainsi que l’agro-industrie et la transformation alimentaire, reflétant ainsi une expansion stratégique vers des activités durables et à forte valeur ajoutée.
En matière de coopération Chine-Afrique, les investissements sont par ailleurs favorisés par le commerce et le soutien financier chinois. La Chine s’est imposée, dès 2009, comme le premier partenaire commercial de l’Afrique. De 2000 à 2023, la valeur des échanges aurait été multipliée par près de trente, atteignant 282,1 milliards de dollars.
Au fil des années, l’Empire du milieu a également consolidé sa position en tant que principal créancier bilatéral de l’Afrique, en finançant divers projets d’infrastructures et de développement à grande échelle.
De Beijing, Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info
+86 166 0156 0024/cire.balde@visionguinee.info