En 2004, Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations Unies, proposait la création d’un Conseil d’affaires Chine-Afrique pour renforcer davantage la coopération entre l’Empire du milieu et le continent africain. Un vœu qui se concrétisera deux ans plus tard avec la mise en place effective cette entité à Pékin.

De nos jours, le Conseil d’affaires Chine-Afrique est composé de plus de 3200 entreprises et institutions chinoises et africaines. Parmi elles, 600 membres clés ont des activités dans 54 pays africains, ont investi et réinvesti plus de 20 milliards de dollars en Afrique et ont employé directement plus de 100.000 personnes en Afrique et créé indirectement plus de 1,6 million d’emplois.

Ces investissements ont été réalisés grâce au soutien des gouvernements africains ainsi qu’aux nombreux contributeurs à la coopération économique et commerciale entre la Chine et l’Afrique.

Au cours des 18 dernières années, la philosophie consistant à accorder ‘’la priorité à la culture, à tenir compte de la justice et des intérêts et à poursuivre une coopération gagnant-gagnant’’ et la coopération sino-africaine fondée sur la sincérité, l’intégrité, l’affinité et la fidélité ont encouragé de nombreuses entreprises chinoises, en particulier celles du secteur privé, à participer à la coopération économique et commerciale entre la Chine et l’Afrique.

Tel est le constat fait Wang Xiaoyong, président exécutif du China-Africa Business Council (CABC). Il a partagé son point de vue lors de la cérémonie de publication du rapport 2024 sur les investissements chinois sur le continent africain intitulé : « la coopération sino-africaine en matière d’investissement : Un nouvel élan à l’industrialisation en Afrique ».

Depuis 2021, le Conseil d’affaires Chine-Afrique publie des rapports sur les investissements chinois en Afrique. L’édition de 2021 était axée sur « les pratiques de développement des entreprises privées chinoises en Afrique ». En 2022, le rapport a mis en exergue « la coopération de la chaîne d’approvisionnement Chine-Afrique ». L’année dernière, il a permis d’analyser « la situation, les avantages et les opportunités du développement de la chaîne industrielle de l’Afrique ».

Au cours des trois prochaines années, Wang Xiaoyong reste convaincu que sous l’impulsion de diverses politiques menées par les gouvernements chinois et africains et avec le soutien des ministères chinois des affaires étrangères, du commerce et des finances, ‘’la coopération sino-africaine en matière de commerce et d’investissement contribuera à la modernisation de l’Afrique’’.

‘’Nous nous engageons à mieux comprendre les besoins de développement des régions et des pays africains, à renforcer les liens avec les départements de promotion des investissements et les associations commerciales des pays africains, à renforcer les échanges avec les institutions financières, en particulier les banques africaines, à demander conseil aux responsables du commerce africain et aux 250 premières entreprises africaines’’, souligne-t-il, tout en encourageant les membres du CABC à travailler avec les petites et moyennes entreprises africaines pour fournir des services plus précis en matière de commerce et et de financement.

De Beijing, Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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