‘’Contribuer à la compréhension du concept de la culture, créer des clubs culturels dans les milieux scolaires et universitaires, assurer l’arbitrage entre les artistes et leurs producteurs en cas de conflit, renforcer les capacités des acteurs culturels, lutter contre la piraterie, promouvoir et défendre les droits des artistes et des autres citoyens, , renforcer la capacité compétitive des jeunes en matière de culture (…) ‘’ tels sont entre autres les objectifs que s’est fixée la Fondation Gbato Nimba pour la culture et pour la paix (FONGPAC).
A l’occasion du lancement officiel des activités de la dite fondation ce vendredi 22 mars, ‘‘La culture au service de la paix et du développement social’’, était au cœur des débats d’une conférence animée par Souleymane Koly Kourouma, le fondateur du Koteba.
Dans sa communication, le président de la FONGPAC, Aimé Raphael Haba a déclaré en substance que ‘’c’est après plus d’une décennie sous le nom Club culturel Gbato Nimba, au campus universitaire Gamal Abdel Nasser de Conakry a obtenu un agrément en Guinée et aux Etats-Unis d’Amérique la catégorisant comme une fondation’’.
Selon M. Haba, cette fondation a pour but de faire de nos différences culturelles un facteur de paternité et d’union pour la cohésion sociale et du développement de la Guinée.
Pour le conférencier, Souleymane Koly Kourouma, ‘’on a tendance à limiter la culture aux arts et aux lettres. Mais la culture va au-delà. Nous devons poser des questions de la culture dans sa généralité’’. Faisant allusion à la Guinée, M. Kourouma dira que la diversité aussi est une richesse. A en croire ses propos, ‘’ chaque fois, on chante la paix en Guinée, notre tissu social ne fait que se déchirer. Les gens ne se parlent plus dans notre pays’’ regrette-t-il. Poursuivant, le conférencier estime ‘’qu’il faut : savoir que nos valeurs culturelles existent, et apprendre à les connaitre.’’ Pour lui, ‘’il y a un manque notoire de l’enseignement de nos valeurs culturelles. Il est important qu’on face l’inventaire des valeurs de notre culture qui constituent la personnalité du peuple de Guinée afin de nous nous permettre d’avancer et de partager des uns et des autres en les partageant par l’éducation.’’ a-t-il ’expliqué.
Pour le développement de la Guinée, le conférencier conclut : ‘’qu’il n’y a une seule voie pour aller vers le progrès. Pour cela, précise-t-il, il faudrait qu’on accumule un certain nombre de biens qui nous permettra de rivaliser avec les pays que nous admirons. Il est regrettable qu’il n’y ait pas un système informel pour l’apprentissage des langues dans notre pays.’’
Boussouriou Doumba, pour Visionguinee.info