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La dégradation des routes et le calvaire des motos-taximen

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Devenir moto-taximan est devenu de nos jours une issue pour la plupart des jeunes en situation de chômage mais aussi une sorte d’entreprise pour la plupart des gens à l’intérieur du pays.

De nos jours, nombreux sont ces jeunes qui trouvent un emploi en se faisant embaucher par des particuliers. Ces derniers mettent à la disposition des jeunes une moto servant de taxi. En contrepartie, l’employé dépose une recette conventionnelle et quotidienne dont le montant varie entre 15 et 30 mille Francs Guinéens, selon le patron. Cette activité est, selon des témoignages, la source de revenus de plusieurs foyers à l’intérieur du pays.

Pour les motos-taximen, c’est le calvaire. L’avenir de ce métier qui a pourtant fait rêver certains jeunes à ses débuts reste incertain. Et pour cause, l’état des routes est un frein pour le développement de cette activité. Comme le témoigne Mamadou Oury Barry, moto-taximan rencontré par notre reporter dans la ville de Mamou. « Pendant la saison des pluies, explique-t-il,  les routes de la ville de Mamou et ses environs deviennent impraticables ». Pourtant, déplore-t-il,  c’est à cette période  que les activités de motos-taxis sont rentables avec les vacances.

Pour Mamadou Oury Barry,  « la praticabilité des routes serait un atout majeur pour la rentabilité de son business. Car, ajoute-t-il, on peut économiser l’essence. Avec des nids de poules partout, les motos consomment beaucoup ».

Il est vrai que les routes sont dégradées partout à Pita, reconnait Diao Diallo de Pita Centre. Aux yeux de ce conducteur de moto-taxi, la distance entre les tronçons dans la ville de Pita et environs constituent un frein pour les activités des motos-taximen. Aux dires de Diao Diallo, les clients ne payent pas bien. « Nous n’avons pas en principe besoin de supplier un client pour nous payer. Les distances sont longues et le tarif de déplacement est bas. On s’en sort difficilement », se lamente-t-il.

A Timbi Madina, Ibrahima Bah, un autre jeune de la corporation des motos-taxis affirme que la détérioration des routes fait désormais partie du quotidien des populations.  «Ici (Timbi Madina, Ndlr), on n’a jamais eu de route bitumée. Les routes bombées sont complètement dégradées ».

En attendant la réglementation de ce métier qui embauche un nombre important de jeunes, les autorités en charge des transports devraient prendre toutes les dispositions  afin d’apporter des solutions adéquates permettant à ces jeunes d’exercer leur métier dans de très bonnes conditions.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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