[dropcap]A[/dropcap]lors que la Guinée peine à tourner la page de la crise post-électorale avec plusieurs familles endeuillées et des opposants du 3e mandat d’Alpha Condé jetés en prison sans procès, la situation des droits humains préoccupe des acteurs politiques au-delà des frontières guinéennes.  

La députée bruxelloise Latifa Ait-Baala appelle les uns et les autres à accentuer la pression sur le régime d’Alpha Condé. ‘’C’est un combat à tous les niveaux. La question des droits démocratiques, c’est un combat qui est universel. Que l’on soit engagé politiquement, membre de la société civile ou de la diaspora, il faut s’impliquer’’, a lancé la parlementaire samedi lors d’une réunion virtuelle organisée par l’Union des forces démocratique de Guinée.

Déplorant la crise post-électorale que traverse notre pays, la vice-présidente du Mouvement réformateur international en Guinée a soutenu qu’Alpha Condé a ‘’fait 40 ans dans la région parisienne, il aurait dû être un modèle pour la Guinée en important des valeurs démocratiques. Malheureusement, on se rend compte finalement que ce n’est pas comme ça que les choses se sont réalisées’’.

‘’J’ai été frappée par les exactions commises à l’encontre de la population guinéenne. Je me souviens d’une image qui m’a particulièrement choquée. C’est celle d’une dame qui a reçu une balle alors qu’elle allaitait. C’est une photo qui a fait le tour des réseaux sociaux (…). Je n’ai plus envie de voir ce genre d’images. J’ai envie de voir une Guinée qui prend son destin en main pour être respectée dans son identité sur la chaine internationale’’, affirme Mme Aït-Baala

De nos jours, souligne la parlementaire, ‘’beaucoup de pays du continent africain sont indépendants, mais ils ne sont pas souverains. C’est cette souveraineté qui doit être construite en interne, d’abord avec les guinéens, et dans la mesure possible accompagnée, aidée par des personnes externes’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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