[dropcap]L[/dropcap]a célébration de la journée internationale du travail s’est soldée par des coups de poing entre des membres de deux factions rivales du mouvement syndical au palais du peuple.

Les heurts ont éclaté quand les éléments de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), co-dirigée par Aboubacar Soumah et Abdoulaye Sow, ont été empêchés de rejoindre le podium. Voulant forcer le passage, des jets de pierres ont été échangé entre les deux camps, faisant des blessés graves qui ont été transportés à l’hôpital Ignace Deen.

‘’On nous fait du tort. Parce que nous sommes les plus forts. Mais tout ce qui se passe est entretenu par le gouvernement qui soutient des syndicats fantômes. Ils ont dit que seule l’USTG d’Abdoulaye Camara doit fêter au palais du peuple alors que c’est la fête internationale du travail’’, indique Mohamed Camara, secrétaire administratif de l’USTG, version Abdoulaye Sow.

Après ces heurts violents, les choses sont revenues à la normale sur l’esplanade du palais du peuple. Amadou Diallo, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), dira que ‘’nous sommes réunis dans un contexte différent. Depuis juin 2018, le dialogue social qui est le fondement de partenariat entre employeurs et employeurs connaît une crise profonde, née du choix du gouvernement de rompre unilatéralement le socle sur lequel est battu ce dialogue à savoir le respect intégral des accords conclus’’.

Devant des syndiqués qui se comptent au bout des doigts, il a déclaré que ‘’ces accords ont pourtant permis d’obtenir des avancées significatives dans plusieurs domaines’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.info

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