[dropcap]L[/dropcap]a députée Mariama Taata Bah a laissé exploser mardi sa colère suite à l’interdiction de la marche pacifique des femmes de l’opposition à Kaloum. Elle qualifie la justice guinéenne de “partiale” et dit craindre pour l’avenir des futures générations. 

“On se demande pourquoi on nous empêche de faire notre marche. Chaque jour, il y a des gens qui sont arrêtés arbitrairement, des filles sont violées. Jamais il n’y a eu justice”, fustige la parlementaire.

“Regardez à Koundara, nos militants sont arrêtés, incarcérés à la prison de Boké. A Banankoro, le fédéral étant malade est aujourd’hui emprisonné”, déplore l’honorable Mariama Taata Bah.

La députée estime que la mort du journaliste Mohamed Koula Diallo était orchestrée. Mais par qui ? “Regardez le cas qui s’est passé ici (au siège de l’UFDG), c’est orchestré par Bah Oury, derrière lui Alpha Condé. Il est venu avec des agresseurs, il y a eu un décès. Un journaliste a été assassiné. Bah Oury est toujours là, il n’est même pas inquiété alors que les 20 gardes de corps de Cellou Dalein Diallo sont incarcérés à la maison centrale”, répond-elle.

Si les femmes sont descendues dans la rue mardi, justifie-t-elle, “c’est pour nous exprimer autour de cette injustice. C’est une justice partiale qui est là. On en a assez ! On a pitié des générations montantes”.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info

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