La Guinée absente parmi les huit métropoles émergentes de l’Afrique
Cette étude identifie huit villes africaines qui pourraient être les futures plateformes du développement économique et commercial du continent.
A.T. Kearney vient de publier la quatrième édition du Global Cities Index. Ce rapport publié tous les deux ans qui analyse et classe 84 métropoles selon leur ouverture au monde à l’aune de cinq indicateurs : l’activité économique, le capital humain, l’échange d’informations, l’offre culturelle et l’influence politique.
Nouveauté cette année, le cabinet de conseil en stratégie publie également la première édition du Emerging Cities Outlook, centré lui sur les villes des pays à revenus faibles et intermédiaires « ayant les caractéristiques et le potentiel nécessaires pour venir concurrencer les grandes mégalopoles mondiales dans un horizon de 10 à 20 ans », indique un communiqué publié le 22 avril.
Performance actuelle vs potentiel
Les villes africaines figurent très bas dans le « Global Cities Index » qui mesure les performances actuelles des villes. Aucune métropole africaine n’apparaît dans la première moitié de ce classement, dominé par New York, Londres, Paris et Tokyo. Le Caire au 49e rang mondial, est la ville africaine la plus « globale » selon les estimations du cabinet de conseil, suivie par Johannesburg (59e), Nairobi (68e), Le Cap (71e) et Lagos (74e). Les villes africaines occupent en revanche des places beaucoup plus enviables dans le « Emerging Cities Outlook ».
Ainsi, quatre villes africaines se placent dans le Top 20 des « mégalopoles émergentes » sélectionnées par A. T. Kearney en raison de la vitesse avec laquelle elles se rapprochent des grandes mégalopoles mondiales, en matière de capital humain, d’activité économique et d’innovation.
Il s’agit d’Addis Abeba (3e), de Nairobi (9e), de Johannesburg (13e), du Cap (16e) et de Tunis (18e). Autres métropoles africaines choisies parmi les 34 inclues dans ce classement : Casablanca (22e), Le Caire (30e) et Lagos (32e).
Compétitivité
Dans le communiqué publié par A. T. Kearney, Dan Starta, associé au sein du cabinet, en charge de la zone Moyen-Orient et Afrique avertit : « Les bastions traditionnels africains en Afrique de l’Ouest continuent d’être attrayants, mais les entreprises doivent de plus en plus tenir compte des nouvelles villes compétitives du continent pour tirer pleinement partie du potentiel de croissance de l’Afrique ». Gageons que l’appel sera entendu à Lagos.
Source : Jeune Afrique