Dans le cadre d’un atelier sur l’implémentation et la réglementation de la filière drone, le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a dévoilé ce mercredi 5 juillet les ambitions de la Guinée.

Face à des participants venus de divers horizons, Alpha Bacar Barry a laissé entendre que la Guinée est ‘’la voie de l’évolution en ce moment, parce que toutes les parties prenantes sont engagés, que ce soient les représentants des forces de défense et de sécurité, du secteur privé, des institutions sectorielles en charge de la supervision de l’usage des drones et nous-mêmes de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, en tant que garants de la fixation et du transfert des techniques et technologies, mais surtout de l’utilisation économique à fort impact de création d’emplois dans ce secteur’’.

Il précise que ‘’c’est à ce titre que nous participons à cette coalition autour du secteur des drones. Si nous ne nous mettons pas en ordre de bataille et ne nous organisons pas, nous perdrons à la fois la main sur la technologie et les emplois’’.

Le ministre Alpha Bacar Barry fait remarquer que ‘’la chaîne de valeurs dans l’utilisation des drones est assez longue. C’est une technologie assez exponentielle qui connait un changement chaque semaine, chaque mois, soit dans sa fabrication, soit dans le software et dans son usage. Il y a 6 ans, on n’était loin d’imaginer que les drones entreront dans le transport. Aujourd’hui à Dubaï et dans d’autres villes, vous pouvez transporter quelqu’un qui a plus de 100 kilos d’un point A à un point B’’.

‘’Est-ce que nous allons attendre qu’on nous importe des drones de transport, dans le domaine de l’agriculture et autres secteurs ?’’, s’interroge-t-il, avant de répondre : ‘’On s’est dit qu’il faut se mettre ensemble pour maitriser la technologie, fixer la connaissance, transférer la technologie et intéresser le secteur privé pour démontrer que le modèle économique et financier est durable et qu’on peut créer des emplois dans le secteur’’.

Ce qui importe, aux yeux du patron de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, ‘’c’est comment nous-mêmes on peut fabriquer nos drones, les opérer et faire en sorte que le développement s’accélère dans certains secteurs à travers les drones’’.

Se disant convaincu que la Guinée est sur la bonne voie, Alpha Bacar Barry estime que ‘’nous allons commencer par interagir, échanger, rendre clairs et durables les textes et mettre en place un mécanisme de consultation et de dialogue inter-actif entre les différents départements ministériels avec l’aide des partenaires techniques et financiers’’.

Il plaide en faveur d’une politique des drones afin que ‘’nous puissions très bientôt les fabriquer ici et participer à toute la réflexion et conversation mondiale sur le software dans l’utilisation des drones’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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