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La Guinée, le Sénégal, le Mali et la Mauritanie veulent protéger le massif du Fouta Djallon pour ‘’la santé et les moyens de subsistance de nos populations’’

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La Guinée, le Sénégal, le Mali et la Mauritanie se mobilisent pour la préservation du massif du Fouta Djallon, essentiel à la santé et aux moyens de subsistance des populations de la sous-région. Cette préoccupation a été au cœur de la réunion préparatoire de la 77ᵉ session ordinaire du Conseil des ministres des membres de l’Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), qui se tient à Conakry du 27 au 29 janvier.

‘’C’est une session purement budgétaire pour l’année 2025 que nous soumettons à l’appréciation des ministres. Aussi, nous présentons aux ministres des États membres le rapport d’activité de ce qui a été réalisé l’année passée et ce que nous comptons réaliser. Pour la Guinée, il est inscrit dans l’agenda la mobilisation du financement du barrage hydroélectrique de Koukoutamba et des microcentrales’’, a déclaré Sofiane Dabo, coordinateur national de l’OMVS en Guinée.

Il a exprimé l’espoir que des ‘’engagements seront pris pour la réalisation des projets situés sur le territoire guinéen’’.

De son côté, le Haut-commissaire de l’OMVS a assuré que ‘’nos efforts de mobilisation pour les projets structurants se sont intensifiés. Les documents de projets sont déjà transmis aux États et au gouvernement de la République populaire de Chine’’.

Mohamed Abdel Vetah a ajouté que ‘’parallèlement, la réalisation des infrastructures sur le fleuve Sénégal progresse de manière satisfaisante’’., avant d’annoncer ‘’la disponibilité effective du premier financement nécessaire à sa réalisation’’.

L’une des préoccupations majeures soulevées lors de cette rencontre concerne la préservation du massif du Fouta Djallon, considéré comme la principale source d’eau pour le fleuve Sénégal et ses affluents.

Selon lui, ‘’l’autre défi majeur requiert notre attention immédiate pour la protection du massif du Fouta Djallon et l’orpaillage dans la zone’’.

il a souligné que ‘’l’étude approfondie que nous avons menée sur ses impacts’’ requiert la mise en place d’une ‘’régulation appropriée pour protéger les écosystèmes, la ressource en eau, la santé et les moyens de subsistance de nos populations’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info

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