Dans l’avant-projet de la nouvelle constitution, les législateurs ont prévu que l’Etat garantira le droit, à partir de 18 ans, pour un homme et une femme de se marier sans aucune discrimination fondée sur l’ethnie, la religion, la nationalité, la couleur de la peau.

Faut-il s’attendre à ce que la Guinée n’autorise pas, pour les 30 prochaines années, l’homosexualité ? Et que prévoit la constitution sur le droit des minorités ?

Sur ces interrogations, le président du Conseil national de la transition (CNT) s’est montré tranchant. ‘’Il n’y a pas de place pour les discriminations basées sur l’orientation sexuelle. Ça n’existe pas. On a parlé de la région, de la couleur de la peau, des valeurs culturelles. Dans l’avant-projet de la nouvelle constitution, on a cité les formes de discrimination encadrées par le mariage’’, explique-t-il.

Dansa Kourouma affirme que la constitution ‘’doit nous ressembler et s’adapter à nos réalités. On ne doit pas télécharger la constitution d’un autre pays, pour changer les mots comme ça a été fait après l’indépendance de la Guinée’’.

A qui veut l’entendre, il dit qu’il ‘’y a des choses qui ne correspondent pas à nos réalités culturelles.  Quand on parle de ces questions, les gens sont préoccupés sur comment capter les financements à l’étranger pour faire des éditos, des tribunes afin d’avoir des financements’’.

‘’Une constitution qui nous ressemble et qui nous rassemble’’, persiste et signe le président du CNT, avant de trancher : ‘’Le mariage, c’est l’union entre un homme et une femme’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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