[dropcap]P[/dropcap]ouvoir et opposition sont parvenus la semaine passée à un accord de sortie de crise  axé sur trois points, notamment l’assainissement du fichier électoral, le remplacement de deux commissaires électoraux décédés par des gens issus de l’opposition et la recomposition des 128 conseillers communaux, dont 90 ruraux, faisant office de maires.

Cette dernière recomposition qui devrait se faire  dans les prochains jours, suscite déjà des réclamations de la part des partis politiques outre que le Rpg Arc-en-ciel, l’Ufdg et l’Ufr. Interrogé sur la question, le président du Parti du renouveau et du progrès (Prp), a marqué sa désapprobation face à une éventuelle exclusion comme cela a été le cas lors des récents dialogues politiques dont ont été sevrés les partis politiques se réclamant du centre.

‘‘Nous n’accepterons jamais qu’on soit exclus de quoi que ce soit concernant l’avenir de la Guinée. Ces délégations spéciales dont ils parlent, s’il faut les partager, on les partagera. Et tout le monde va se retrouver dedans. Mais ça ne sera jamais au prorata des législatives. Parce que si j’ai voté pour toi aux législatives, ce n’est pas obligatoire que je le fasse autant aux communales’’, argumente le jeune opposant Rafiou Sow.

Celui qui jure de prendre part à la présidentielle du 11 octobre prochain, rassure également de sa participation aux élections communales pour lesquelles le Prp s’apprête ardemment.

‘‘S’il faut remplacer ces gens-là, nous voulons les nôtres aussi. Pourquoi ? Parce que l’Ufr et l’Ufdg disent ne pas avoir confiance en ceux qui sont là-bas et qu’ils estiment pro-gouvernementaux. Maintenant, si ce ne sont exclusivement que l’Ufr, l’Ufdg et le Rpg qui se retrouvent là-bas, nous aussi, nous n’avons confiance en eux, sinon ils ne vont pas exclure. Ils allaient nous mêler aux débats’’.

‘‘Contre ça, poursuit-il nous les mettons déjà en garde. Puisque nous ne l’admettrons jamais. S’il y aura partage, ce sera entre tout le monde. Sinon, il n’y en aura même pas. Sinon, le Pup peut réclamer, parce qu’il était majoritaire aux dernières communales. C’est cela au fait. Soit, nous voulons de la démocratie. Soit, nous n’en voulons pas’’.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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