Dans la soirée de ce mardi 7 mai 2013, les populations des quartiers de Simbaya, Cosa et environs  dans la commune de Ratoma ont manifesté leur ras-le-bol en brûlant des pneus et ériger des barrages sur l’artère de routes contre le manque d’eau et d’électricité.

La capitale Conakry, est devenue ces derniers temps un calvaire pour des citoyens qui manquent presque de tout malgré les efforts des autorités. De Kaloum à Gbessia  en passant par Matoto, Kipé, Cosa et autres, les manifestations contre la dégradation de la desserte de l’électricité sont récurrentes  et ont entrainé le limogeage du coordinateur général d’EDG, Abdoulaye Keita.

Le phénomène devient de plus en plus inquiétant. En dépit du manque du courant, les quartiers de Conakry sont confrontés à une  pénurie d’eau. Les robinets ne crachent que de l’air, au grand détriment des ménages. Une situation insupportable pour les familles qui sont obligées de se débrouiller dans les conditions les plus difficiles. Selon les autorités, cette pénurie d’eau  est due à  une crevaison  d’une conduite d’adduction d’eau.

Interrogé sur place, Mme Diallo Kadiatou affirme « qu’on peut survire avec le manque du courant avec tous les risques d’insécurité et autres,  mais il n’est nullement pas possible de vivre sans eau car elle est la source de vie ». Dans quelques  quartiers cités ci-dessus aucune goutte d’eau n’a coulé depuis près d’une  semaine.

En attendant la réparation de cette conduite et  face à ce manque criard d’eau dans la cité les populations s’arment de bidons à la recherche de la source de vie. La Guinée est nous dit-on le château de l’Afrique occidentale et pendant ce temps sa population a soif.  Mais jusqu’à quand ce  stress hydrique va-t-il durer?

Boubacar Sidy BAH, pour Visionguinee.info

00224 628 32 85 65