Pour initier des actions innovantes dans le cadre de la gouvernance, du développement et de la pacification des différentes frontières entre les pays membres de l’Union du fleuve Mano, le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation vient de participer à une rencontre au Libéria.

Sous la supervision de l’Union africaine, la rencontre de Monrovia sur la gestion des frontières entre les pays de l’Union du fleuve Mano vise à installer des commissions mixtes de réaffirmation et de délimitation des lignes entre les Etats membres, notamment la Guinée, le Libéria, la Côte d’Ivoire et la Sierra Leone.

‘’Désormais, les autorités libériennes ont un interlocuteur vers ces pays pour discuter des problèmes qui concernent les communautés frontalières. Nous, en tant que partenaires, avons soutenu tout le processus, aussi bien dans les préparatifs que du point de vue technique et financier », assure Saa David Léno, conseiller technique frontalier de l’Union africaine.

Sur la télévision nationale, le secrétaire général du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation assure que les frontières ont été imposées à ces pays.

‘’Ces problèmes frontaliers se posent depuis le début des indépendances, où nous avons hérité des frontières intangibles qui ne tenaient pas malheureusement compte de nos réalités. Et ces problèmes perdurent’’, soutient Mohamed Sikhé Caamra.

Il note qu’en 2025, ‘’nous avons des difficultés de voisinage avec les pays qui nous entourent. Donc, l’objectif de cette mission est de mettre en place des commissions qui auront pour mission de s’appesantir sur les différents problèmes que nous rencontrons autour de nos différentes frontières’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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