[dropcap]E[/dropcap]n marge de la première journée de concertation, ce mardi 14 septembre, entre la junte militaire et la classe politique, plus d’une centaine de formations politiques ont répondu à l’appel des nouvelles autorités. Une pléthore qui n’est pas du gout de certains leaders de partis qui appellent les nouvelles autorités à mettre de l’ordre sur l’échiquier politique.

L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, Fodé Mohamed Soumah, numéro 1 de la Génération citoyenne (GéCi), pense qu’il faut réduire le nombre de partis politiques dans notre pays.

‘’Nous sommes un parti politique qui a pour vocation, la conquête du pouvoir. Nous avons énormément de partis politiques dormants. C’est l’occasion d’un toilettage en règle. Les partis qui n’ont pas de siège, de compte bancaire, d’activité, encore moins de bilan, il faut les écarter’’, souhaite cet opposant.

Dans le camp de Cellou Dalein Diallo, une bipolarisation de la classe politique dans notre pays est vivement souhaitée.

‘’Nous avons plus de 300 partis politiques et plus de 500 mouvements. Ce qui veut dire que la politique a été un véritable problème. A l’ANAD, nous encourageons la bipolarisation. Parce que plus de 300 partis politiques, nous pensons que c’est trop’’, indique Bogola Haba.

Ce responsable de la communication de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) pense qu’il ‘’faut encourager les jeunes à créer plus d’entreprises que de partis politiques’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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