La junte militaire ambitionne de supprimer plusieurs Etablissements publics à caractère administratif. Les autorités de la transition estiment que les EPA coûtent cher à l’Etat et ne rapportent quasiment rien en retour au budget national.
Le directeur de cabinet de la présidence de la République a fait une communication relative à la gestion des Établissements publics administratifs (EPA) dans l’écosystème de gouvernance de notre pays et les enjeux associés.
Djiba Diakité a rappelé que conformément à la vision de refondation du colonel Doumbouya qui vise, selon lui, à rationaliser les dépenses de l’État, il a été décidé de rationaliser les EPA existants en fusionnant celles qui ont pratiquement les mêmes missions et attributions ainsi que celles qui font également collision avec des directions nationales.
A l’issue des débats, le conseil des ministres a décidé que tout projet de décret création d’un nouveau Etablissement public à caractère administratif soit préalablement présenté en conseil Interministériel pour approbation.
Quant au paiement des subventions en 2023, il est désormais subordonné aux documents et rapports financiers de l’exercice budgétaire 2022 conformément à la Loi L/2017/056/AN du 08 décembre 2017.
Le ministère des Finances a reçu des instructions pour présenter la situation des EPA qui doivent faire l’objet de fusion en 2023.
Sur les conflits d’attributions entre les EPA et les départements ministériels ou entre les EPA eux-mêmes, les ministres ont été appelés à à fournir les éléments de décision pour l’arbitrage d’ici le 15 mars 2023 en vue de trouver les solutions idoines.
La junte assure que la démarche permettra de rationnaliser les dépenses et améliorer la gouvernance par un suivi rigoureux, notamment des salaires, des projets, des stratégies conformément à la politique du gouvernement.
Bousosuriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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