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La junte menace les organisateurs de la marche du 16 février : ‘’Toute action de braver l’interdiction légale de la manifestation…’’

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Alors que le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) appelle les guinéens du Grand Conakry à descendre dans la rue ce jeudi 16 février, les autorités menacent les organisateurs de cette journée de protestation. Le procureur général près la cour d’appel de Conakry rappelle que toutes formes de manifestations sur les voies publiques restent interdites.

‘’Il a été porté à la connaissance du parquet général près la Cour d’appel de Conakry par voie de presse et sur les réseaux sociaux d’une prétendue manifestation le jeudi 16 février 2023 dans le Grand Conakry par une organisation de fait. Que cette manifestation vise à exiger du CNRD l’organisation d’un cadre de dialogue inclusif ainsi que la libération des co-organisateurs d’alors détenus à la maison centrale de Conakry en attendant leur jugement’’, introduit le procureur général dans un communiqué.

Avant de rappeler l’interdiction de ‘’toutes formes de manifestations ou regroupements à caractère public de nature à compromettre la quiétude sociale, dans le souci de la paix publique’’.

Depuis l’annonce de cette manifestation, poursuit Yamoussa Conté, ‘’le parquet a reçu des informations de la police et la gendarmerie la tenue des réunions clandestines d’individus dans différents quartiers de Conakry dont les objectifs consistent à semer des violences à s’attaquant aux forces de l’ordre, à des personnes et aux biens publics et privés, entraver la circulation en érigeant des barricades’’.

Rappelant que la manifestation du 16 février est soutenue par un certain nombre de coalitions politiques, le procureur général rappelle que dans le souci constant d’exercer les fonctions du ministère public dans l’intérêt de la société et celui de la loi, il ‘’y a des restrictions légales allant dans le sens d’éviter des troubles à l’ordre public’’.

‘’Les manifestations restent encadrées par  la loi. Au sens de l’article 603 du code pénal, l’autorité administrative responsable de l’ordre public peut interdire momentanément une réunion ou une manifestation publique s’il existe une menace réelle de trouble à l’ordre public’’, estime-t-il.

En dehors du cadre juridique, souligne-t-il, ‘’toute action de braver l’interdiction légale de manifestation par les autorités en charge de maintien de l’ordre public peuvent constituer des infractions pénales qui sont passibles de poursuite judiciaire contre les participants et les organisateurs’’.

Le parquet général près la cour d’appel de Conakry, conformément aux dispositions des articles 41 et 44 du code de procédure pénale, instruit les procureurs d’instance compétents, en cas de constatation de violation ou de troubles à l’ordre public, d’engager sans délai des poursuites judiciaires contre les organisateurs des manifestations.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 989 711/boussouriou.bah@visionguinee.info

1 commentaire
  1. Abdoul Rahamane DIALLO dit

    De quoi vous parlez, ce CNRD là n’est pas mieux indiqué pour parler comme cela « Toute action de braver l’interdiction légale de la manifestation » une junte issue d’un coup d’état qui continu à embastiller sa population ne pas mieux indiqué pour nous parler d’interdiction légale. Comme si la légalité émane du vous ! Vous avez tout intérêt à mettre de l’ordre et partir, si non, ce qui est arrivé Nkoro Alpha suite à son entêtement vous guette en longueur de journée.

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