[dropcap]A[/dropcap]près la chute du régime d’Alpha Condé, les nouvelles autorités devront faire à un système éducatif secoué par des crises depuis des années. En plus du non-respect de la date habituelle de reprise des cours, les écoles guinéennes sont confrontées à un manque criard des enseignants.
Une situation qui ne laisse pas indifférente la secrétaire générale de l’autre branche du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).
Dame Kadiatou Bah déplore le manque d’enseignants dans plusieurs écoles du pays. ‘’Nous avons un besoin important d’enseignants pour combler le vide dans les concessions scolaires. Un programme avait été mis en place par les anciennes autorités qui devaient procéder au recrutement d’enseignants. Mais de nos jours, nous n’avons aucune information’’, indique la syndicaliste.
‘’Est-ce qu’il faut laisser encore certains établissements sans enseignants notamment dans les zones rurales ?’’ se demande-t-elle avant de répondre : ‘’Pour l’instant, on n’en sait rien. Pourtant, l’ancien ministre de l’Education nationale nous parlait d’un besoin de 12 290 enseignants qu’on devait recruter’’.
Kadiatou Bah déplore que les autorités n’aient pas fixé la date officielle pour la rentrée des classes. ‘’Jusqu’à date, aucun syndicat de l’éducation n’a une information. C’est pourquoi, nous demandons les nouvelles autorités de nous aider à éviter le retard dans l’ouverture des classes que nous enregistrons depuis 3 ans’’, lance-t-elle.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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