Le gouvernement a décidé de faire recours aux gros moyens pour traquer le colonel Claude Pivi jusqu’à dernier retranchement. Evadé de la prison centrale de Conakry, le samedi 4 novembre, l’ancien ministre chargé de la sécurité présidentielle est introuvable jusque-là.

Dans un communiqué, le ministère de la justice rappelle que suite à l’opération commando perpétrée dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 novembre 2023 à la Maison centrale de Conakry, Claude Pivi poursuivi pour les faits présumés de crime de sang dans le dossier des évènements du 28 septembre 2009 s’est évadé et reste toujours en cavale avec ses présumés complices.

‘’Jean Claude Pivi est activement recherché tant au niveau national qu’international pour être arrêté et reconduit à la Maison centrale de Conakry pour la suite de son procès’’, précise le département que dirige le ministre Alphonse Charles Wright.

Il prévient que ‘’toute autorité constituée, tout fonctionnaire ou officier public qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquerra la connaissance d’un crime ou d’un délit, toute personne qui aura été témoin d’un attentat soit contre la sureté publique, soit contre la vie ou la propriété d’un individu, devra en donner immédiatement avis au procureur de la République dans le ressort duquel ce erime ou ce délit aura été commis ou dans lequel le prévenu pourrait être trouvé’’.

Toutefois, pour conforter les citoyens à accomplir le devoir qui leur est ainsi prescrit par la loi, le département de la Justice promet, à titre de récompense, ‘’la somme de 500 millions de francs guinéens à toute personne qui aura aidé ou facilité l’arrestation de Monsieur Jean Claude Pivi en donnant des indications  précises aux autorités judiciaires sur sa position exacte’’.

Les dénonciations seront reçues sur le numéro vert 1015.