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La LONAGUI sur le terrain pour mieux connaitre les attentes des parieurs de jeux de hasard

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[dropcap]A[/dropcap]fin de mieux comprendre les attentes des parieurs, la direction générale de la Loterie nationale de Guinée (LONAGUI) a dépêché, le mercredi 26 décembre, des missions dans les cinq communes de la capitale, Conakry. La société compte améliorer l’environnement des jeux en créant davantage les conditions d’exercice des activités des sociétés des jeux mais aussi rassurer les parieurs par la prise en compte de leurs préoccupations.  

A Dixinn Terrasse, Aly Maneh, parieur, a plaidé pour une synergie d’actions entre les distributeurs de tickets pour les paris. Selon lui, ‘’certains  revendeurs refusent de nous payer nos gains si nous n’avons pas parié chez eux.  Dans les conditions normales, nous ne devons pas défiler partout pour entrer en possession de notre argent’’.

Mamadou Saliou Bah demande à l’organe régulateur des jeux de faciliter la diffusion des informations via mobile. ‘’Avec PMU Guinée, ceux qui n’avaient pas le temps de venir au niveau des agences, à partir de leur téléphone, ils pouvaient avoir toutes les informations qu’il leur faut. Nous souhaitons le retour de ce système’’, sollicite-t-il.

Cet autre parieur, habitué des jeux de hasard, signale des pannes récurrentes dans certaines agences. A la mission, il dit savoir de quoi il parle. ‘’Parfois, pendant qu’on regarde une course des chevaux, la batterie s’éteint. Parce que les panneaux solaires ne sont pas entretenus. Il y a aussi des problèmes de ventilation. Ici, les ventilateurs ne marchent plus’’, assure Youssouf Diallo.

A Matam, des clients se plaignent de la hausse du prix des tickets. C’est le cas d’Oumar Conté qui indique qu’avant, ‘’le ticket quarté était vendu à 3500 GNF et le tiercé 2500 GNF. Aujourd’hui, ils sont revendus respectivement à 4000 GNF et 3000 GNF alors que les gains, eux, n’ont pas été améliorés’’.

D’autres parieurs souhaitent entrer en possession des programmes de paris à l’avance. ‘’Le programme arrive dès fois 9h ou 10h. La fermeture, c’est à 11 h ou 12h. Aujourd’hui par exemple, il est 11h, mais le programme n’est pas encore là’’, regrette-t-il, avant de préciser que par le passé, ‘’des agents sillonnaient à moto les agences pour distribuer les programmes. Depuis un certain temps, ce sont les gérants des kiosques qui se déplacent pour aller les chercher’’.

Abdoulaye Barry, lui, s’attend à l’amélioration des services des sociétés de jeux de hasard à l’intérieur du pays et à plus de transparence. ‘’A Nzérékoré, il y a des points de vente, quand le client vient pour parier, on refuse de lui montrer le rapport. Un de mes amis a gagné, on ne lui a remis que 30.000 GNF alors que PMU avait payé un gain de 300.000 GNF. C’est quand il a appelé le responsable à Mamou que son gain a été payé’’, relate cet adepte des jeux de hasard.

A Yimbaya Tannerie,  Ibrahima Keita regrette le manque de cagnotte au niveau du pari multi en 4, ajoutant que pour les ‘’paris en tiercé, quarté, quinté, s’il n’y a pas de gagnant, automatiquement, il y a une cagnotte’’.

A Cosa, des clients ont signalé le manque de téléviseurs pour suivre les courses de chevaux en direct.

S’exprimant au nom du Directeur Général de la LONAGUI, M. Daniel Kolié, Directeur des Ressources humaines  de la société  affirme que ‘’c’est important pour nous d’aller sur le terrain à la rencontre des parieurs afin de s’assurer qu’ils se sentent en l’aise avec les sociétés de jeux. Nous voulons aussi nous assurer que les règlements de jeux sont respectés par toutes les sociétés’’,

                             Daniel Kolié

Pour les sociétés de jeux de hasard évoluant sur le terrain, la LONAGUI, à travers cette mission, entend mieux comprendre les difficultés qu’elles rencontrent sur le terrain. Car, précise M. Kolié, ‘’nous sommes intermédiaires entre ces sociétés de jeux et l’administration publique’’.

Pour le moment, explique le patron des ressources humaines de l’organe régulateur des jeux, ‘’nous sommes en train de recueillir les plaintes. On va les analyser et établir un rapport de mission dans lequel, nous ferons des recommandations. Si les problèmes se trouvent au niveau des sociétés, on va les interpeller pour trouver des pistes de solutions’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info

 

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