
[dropcap]L[/dropcap]es Forces sociales qui entendent battre le pavé le mardi 22 janvier, n’ont pas reçu l’aval du maire de Matam à qui elles ont adressé une lettre d’information. Seydouba Sacko, dans son courrier réponse, rappelle aux organisateurs de la marche que le ministre de l’administration du territoire a interdit, jusqu’à nouvel ordre, les protestations de rue.
L’adjoint au maire Badra Koné s’est dit solidaire de cette décision malgré les critiques. Il l’a fait savoir samedi en s’invitant au siège de la troisième force politique du pays à laquelle il appartient.
‘’Je n’étais présent lors de la prise de décision. Quand je suis revenu à la mairie, le secrétaire général m’a montré la copie de la lettre et m’a expliqué comment les choses se sont passées’’, indique Badra Koné, numéro 1 de la jeunesse de l’Union des forces républicaines (UFR).

‘’J’appartiens à la mairie de Matam. La décision a été prise par la marie, je l’assume’’, indique-t-il aux partisans de Sidya Touré.
L’autre raison motivant l’interdiction de la marche, à l’en croire, c’est l’incapacité du terrain de Bonfi de contenir le nombre de manifestants prévus par les organisateurs. ‘’Les Forces sociales ont voulu [mobiliser] 1 million de personnes. La mairie de Matam leur a dit qu’il n’est pas possible d’avoir ce nombre au stade de Bonfi’’, argumente Badra Koné.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info
C’est votre droit, mais entanque citoyen democrate et patriote, je crois que vous avez tord de’interdire la force republicaine de notre pays pour des gens pas normal.