La ministre Diénè Keita quitte le gouvernement pour occuper le poste de sous-secrétaire générale adjointe des Nations Unies
[dropcap]N[/dropcap]ommée en juin dernier au poste de directrice exécutive adjointe, chargée des programmes, du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), avec rang de sous-secrétaire générale, la ministre de la coopération et de l’intégration africaine, Diénè Keita, a quitté le gouvernement pour s’envoler pour New York.
Elle a exprimé ses remerciements au président Alpha Condé pour ‘’le soutien et le privilège de rester votre Ministre jusqu’à mon départ’’. Mme Keita a également exprimé gratitude au Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana après avoir reçu son ‘’nouveau passeport de sous-secrétaire générale des Nations Unies’’.
‘’Merci à tous les guinéens pour votre amour’’, a-t-elle publié sur son compte Twitter.
Jusque-là ministre de la coopération et de l’intégration africaine, Diénè Keita a près de 30 années d’expérience dans le système des Nations Unies. Selon un communiqué de l’ONU, en 1990, elle était administratrice de programmes au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à New York, avant d’occuper avec succès plusieurs postes de direction au niveau des pays, dont Représentante adjointe du PNUD et Représentante par intérim.
Titulaire d’un doctorat en droit, d’un diplôme d’études approfondies en économies internationales et droit au développement et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en relations internationales de l’Université Paris 1 Sorbonne, elle a rejoint le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) en 2006 comme Représentante en Mauritanie. Elle occupé les mêmes fonctions au Bénin, en République démocratique du Congo (RDC) et au Nigéria.
Mme Keita a aussi assumé les fonctions de Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Mauritanie, au Bénin et en RDC où elle supervisait le système des Nations Unies.
Tout au long de sa carrière, Mme Keita a énormément travaillé sur l’autonomisation des femmes et des jeunes, la croissance inclusive, les problèmes démographiques, le développement humain durable, la santé sexuelle et procréative et la violence fondée sur le sexe dans les contextes humanitaires.
Merci à vous également et bonne continuation pour a nouvelle fonction onusienne.