[dropcap]E[/dropcap]xclu de l’UFDG, Bah Oury enchaîne les sorties médiatiques. Suite à des heurts qui ont éclaté dans deux ses meetings à Bambeto et Hafia Minière, il accuse le camp Cellou Dalein Diallo d’être dernière ces violences.
“Il y a un clan Cellou Dalein qui anime un gang. Le jour où on devait être à Bambeto, ils ont envoyé leur gang de tueurs qui avaient poignardé nos éléments le 5 février et qui avaient tenté de me poignarder. Des gens comme Alphadio, Grenade, Freeman et autres”, indique Bah Oury. “Ce sont des tueurs qui étaient armés, c’est pourquoi nous avons décidé de reporter notre réunion ce jour-là. Cela n’a pas empêché que deux militants proches de moi soient agressés par ces gens”.
“Il y a eu une seconde rencontre samedi (à Hafia Minière), les mêmes gens sont venus. L’un d’entre eux a été reconnu par le dispositif de sécurité que nous avons mis en place. Il était sur le point d’informer les gangs habituels et la sécurité a confisqué son téléphone. Celui-ci est parti à la Bac 4 pour dire qu’on l’a agressé avec des armes. Sans vérification, la Bac4 l’a accompagné sur les lieux et ils ont tiré des coups de feu où on tenait la réunion”, explique Bah Oury.
Plusieurs sources ont aperçu Bah Oury au Tribunal de Dixinn où il mène des démarches. Pourquoi ? “En fait, un gars du nom de Mamadou Bhoye Diallo est parti à Madina où il dit avoir reconnu un jeune qui était présent lors de ces incidents. Les gendarmes ont interpellé Ibrahima Diouldé Diallo et l’ont enfermé. Si vous me voyez à Dixinn, c’est pour régler ce problème”, répond-il.
Il dit avoir pris toutes les dispositions pour alerter les autorités. “Désormais tous ces gens qui agissent par la violence, s’ils sont pris, ils subiront les rigueurs de la loi. Parce qu’on a vu qu’ils ont une milice politique qui va dans les quartiers pour harceler les gens. Désormais, que le clan Cellou Dalein sache que les militants qu’ils harcèlent, on ne se laissera plus faire. Nous allons les dénoncer et nous utiliserons tous les droits pour arrêter cette mascarade, ces intimidations et ces achats de conscience”, a prévenu Bah Oury.
Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info
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