[dropcap]L[/dropcap]es opposants au régime Condé s’inscrivent, depuis un certain temps, dans une logique de manifestations pour réclamer le changement de l’ordre électoral voulu par la Commission électorale indépendante (Céni). 

Pour cela, ils se sont fait séquestrer 3 fois de suite par les agents de forces de l’ordre. Même au moment où l’Exécutif leur a tendu une main “fraternelle”, en vue du dénouement de la situation.  La mouvance présidentielle voit en cela “une volonté manifeste de toujours s’engager dans la perturbation de la vie quotidienne des citoyens de Conakry”.

C’est en tout cas, la lecture que fait de cette série de manifestations, le responsable de la communication du RPG Arc-en-ciel. Sidiki Touré ajoute cependant qu’il s’agit là d’un manque d’engagement dans le sens du dialogue et de la recherche du consensus autour de ce que les opposants appellent dialogue politique.

“Malgré l’invite du chef de l’Etat à s’asseoir autour d’une même table pour discuter, ils continuent de manifester la volonté de choisir la rue, plutôt que de se mettre autour d’une table. Et ce qu’il faut reconnaitre, c’est que la rue ne donne pas le pouvoir. Ce sont plutôt les urnes qui donnent le pouvoir”.

Sidiki Touré estime “qu’il serait judicieux et très sage de la part de l’opposition d’accepter de s’inscrire dans la logique de la communication politique, de s’inscrire dans la recherche du consensus à travers un dialogue franc et sincère, et avec l’administration, et avec la mouvance”, estime-t-il.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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