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‘’La paix n’est pas un mot, c’est un comportement’’, rappelle le président du parlement des enfants

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Le centre culturel franco-guinéen a servi de cadre à la célébration de la journée internationale de la Paix, ce samedi 21 septembre 2013, sous le thème « Education pour la paix ».

Placée sous l’égide du système des nations unies (UN), la célébration de cette journée a connu la présence des membres du gouvernement,  des associations de jeunesse, des institutions internationales et missions diplomatiques accréditées en Guinée.

‘’Le 21 septembre de chaque année, les Nations Unies invitent tous les pays et peuples à respecter l’arrêt des hostilités durant cette Journée et à la commémorer avec des mesures éducatives et de sensibilisation du public aux questions liées à la paix’’, a déclaré, Anthony Ohemeng Boamah, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies.

Selon lui, les  impositions de cette journée sont de nature à favoriser la culture de la paix, la cohésion et le respect des droits de l’homme et des libertés publiques. Il a par la suite insisté sur l’impérieuse nécessité de la promotion de la paix, de la tolérance, du respect de la diversité. ‘’Nous appelons les uns et les autres à construire un monde d’équité et d’inclusion pour tous les citoyens sans distinctions de race, d’ethnie’’, dit-il.

Kalifa Gassama Diaby, ministre des droits de l’homme et des libertés publiques

De son côté, le ministre des droits de l’homme et des libertés publiques, Kalifa Gassama Diaby a souligné que la Guinée a besoin  de s’inscrire dans une dynamique solide  de paix. Pour ce faire, poursuit-il, les guinéens doivent agir ensemble afin de  consolider les bases de la paix. Pour le ministre des droits de l’homme, cette phase consistera au respect de l’autre, la justice pour tous, l’application légale des lois.

La paix n’est pas un élément de nature, mais une construction de la société

Dans son discours d’ouverture, le ministre secrétaire général à la présidence, Kiridi Bangoura, a indiqué que la paix n’est pas un élément de nature, mais une construction de la société. Il a en outre mis un accent particulier sur l’importance de l’enseignement de la paix. ‘’C’est dans l’apprentissage quotidien du sens et des signes, dit-il, dans l’acceptation, de la compréhension de l’autre qu’émerge peu à peu les éléments de perception, de comportement et d’action qui construisent les pratiques de paix, les réflexes et la culture de la paix.’’

Ibrahima Sory Camara, président du parlement des enfants

La paix n’est pas un mot, c’est un comportement

Parlant au nom des enfants de Guinée, le président du parlement des enfants, Ibrahima Sory Camara, a rappelé que les enfants d’aujourd’hui sont l’avenir de demain. Mais, renchérit-il, ces derniers ne pourront relever ce défit que lorsque règnent l’entente, l’harmonie  et la paix.

Conscient que le développement d’un pays ne peut se faire sans la paix, Ibrahima Sory Camara a interpellé les acteurs de la vie socio-politique Guinéenne à  mener un combat commun pour la préservation de la paix dans notre pays. ‘’La paix n’est pas un mot, c’est  un  comportement. Nous devons tous ensemble nous engager à mener un combat pour la préservation de la paix.’’, a-t-il conclu.

Signature de la bannière de la paix

Au cours de la commémoration de la journée internationale de la paix, les participants se sont engagés à promouvoir la paix dans notre paix. Comme le disait l’écrivain norvégien,  Nordahl Grieg, « La paix n’est pas un objet précieux qui nous appartient. Il faut toujours la conquérir», alors, toutes et tous pour la conquête de la paix en Guinée.

Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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