[dropcap]A[/dropcap]-t-il commis un crime ou un délit pour être convoqué en procédure de flagrance ? A-t-il tenu un discours qui ne devrait pas être tenu à l’encontre d’un chef d’Etat ? Peut-il être emprisonné pour avoir demandé de représailles contre les personnes incitant à la contre-manifestation ?
La procédure de flagrance n’est applicable que pour les crimes flagrants et délits flagrants dans tous les cas où la loi prévoit une peine d’emprisonnement. De ce fait, on peut qualifier de crime ou délit flagrant, le crime ou délit qui se commet actuellement ou qui vient de se commettre.
Il y a crime ou délit lorsque la personne soupçonnée est poursuivie par la clameur publique ou se trouve en possession d’objets laissant penser qu’elle a participé au crime ou au délit. La procédure de flagrance ne s’applique pas sur Ousmane Gaoual puisque ce dernier n’a commis aucun crime ou délit pour être convoqué en procédure de flagrance puisque Ousmane Gaoual n’a aucun objet et n’a participé à la commission d’aucun crime ou délit. Cela constitue un vice de procédure qui pourrait dans un Etat normal remettre en cause toute la procédure et de facto annuler la convocation.
D’entrée du jeu, les propos de Ousmane Gaoual : « Le président de la république aurait dit que opposants envoient les gens dans la rue pour manifester afin qu’ils soient tués, quand un président dit cela, alors il n’est plus président de la république, quand un président dit cela, il n’est plus qu’un criminel ambulant parce que tout simplement il n’a pas le droit ou mission de tuer les guinéens, par contre, il a un devoir celui de protéger les citoyens et leurs biens ».
Décortiquons ces propos, le rôle du président est de respecter la constitution. L’article 10 de la constitution donne à tous les citoyens qui ne sont pas d’accord avec la façon dont le pays est dirigé de l’exprimer par des manifestations pacifiques. Lorsque le président de la République décide de violer toutes les lois en refusant d’organiser des élections communales, la seule issue favorable pour ceux qui s’opposent est de manifester.
Si le président dit que celui qui sort pour manifester va à l’abattoir, il n’est plus digne d’être un président de la République, puisqu’il aurait failli son devoir de protéger les citoyens. Un président de la République est une institution, il doit incarner la sérénité dans son discours. En un mot, il doit tenir un discours rassemblant tous les citoyens, il a le devoir de protéger tous les citoyens sans distinction d’appartenance politique, à partir du moment où il est le président de la République, il n’est plus militant d’un parti politique. Nous, citoyens, devons avoir un respect et considération pour ce genre de président.
Par contre, lorsque le président Alpha Condé se constitue en leader de parti politique et assiste à des assemblées de son parti tous les samedi oubliant sa mission de gouverner même les minorités, il ne mérite pas d’être présidentiable.
Ensuite, il [Ousmane Gaoual] poursuit en citant nommément « Malick Sankon, Bantama Sow, Hady Barry soulignait qu’il y a aucun texte autorisant de contre-manifestations, il faut que tous les chefs religieux, la communauté internationale informent à ces personnes que nul n’a le droit de contre manifester. Les seules libertés consacrées dans nos lois sont les libertés de manifester, il y a pas dans nos lois la liberté de contre manifester. Il précise que ceux qui veulent soutenir Alpha Condé de choisir un autre jour, un autre itinéraire pour s’exprimer mais le 4 août, s’ils sont là, c’est pour déclencher un carnage parce qu’on ne pardonnera jamais ».
En Guinée et partout dans le monde, lorsque des citoyens décident de manifester, le rôle de l’Etat est d’encadrer la marche, par contre, ces trois personnes pré cités décident d’aller à l’affrontement avec les militants de l’opposition en payant des jeunes pour contre-manifester. « Contre-manifester » signifie lorsque la loi autorise des personnes à manifester, d’autres individus n’ayant aucune autorisation de manifester viennent sur l’itinéraire de la marche pour contrer la marche. Cela est anti-constitutionnel. Comme cela est anti-constitutionnel, il [Ousmane Gaoual] fait appel à la communauté internationale pour dissuader ceux qui décident de contre manifester.
Un appel qui n’ira pas dans de bonne oreilles. Il ne fait aucun doute qu’Alpha Condé use et abuse de sa proximité avec l’Internationale socialiste afin d’instaurer la dictature empêchant les manifestations ou parfois réprimé dans le sang en toute impunité sans encourir le moindre reproche de la communauté internationale. D’ailleurs, Jean Paul Benoit, avocat proche de Hollande, a toujours interpelé le Président Hollande sur sa relation avec le président guinéen Alpha Condé puisque les manifestations sont réprimées dans le sang et que les défenseurs des droits de l’homme s’insurgent.
Puis, il [Ousmane Gaoual] rajoute : « il faut que les militants de l’UFDG localise les parents de Bantama, de Malick Sankon, Hady Barry qui ont un rôle actif dans le financement des contre – manifestations, qu’on cherche leurs familles à Conakry parce que si un enfant est blessé, il faut qu’il le paie dans leur propre chair. Il ne sera plus possible pour personne de déclencher le génocide et circuler librement dans le pays, il faut que ça soit claire ».
Le jeune député est très révolté par l’impunité en Guinée, de nos jours depuis l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir, il y a eu plus de 70 personnes tuées à balle réelle dans des manifestations jusqu’à présent aucune personne n’a été inquiétée dans une procédure judiciaire. Lorsque des personnes incarnant l’Etat se lèvent pour financer de contre manifestants, c’est inquiétant.
Comme la justice est partiale, il faut passer à la légitime défense qui est aussi un moyen de rétablir la justice sans transgresser puisqu’il ne faut pas toucher des personnes n’ayant participer à la répression de la manifestation.
Ousmane Gaoual Diallo termine : « L’opposition n’a ni la volonté, ni l’intention de faire un coup d’Etat mais plutôt empêcher l’enracinement de la dictature ».
L’objectif affiché du régime d’Alpha Condé est de préparer un semblant coup d’Etat afin de faire la purge des voix qui sont contre sa volonté de se pérenniser au pouvoir. Mettre une personne dans cet état de fait en garde à vue, c’est mettre un innocent en prison puisqu’il n’est coupable d’aucune infraction. Ensemble, nous arriverons à faire de notre pays, un Etat exemplaire, respectueux des textes de lois qui nous régissent. Tous débout contre l’injustice.
Abdoulaye BAH
Secrétaire général UFDG Section Paris Nord-Est
votre fameau depute ousmane gaoual a appelle a la guerre civile, ensuite , il a appelle les loubards a localiser les domiciles des citoyens guineens pour s en prendre a leur famille, et en fin il a insulter le chef de l Etat. c est deja suffisant cmme preuve mr. balde
tu la fermes sampou
ce nomme conakry a honte de son nom et de son ethnie, il se cache derriere des sobriquets quel honte
Peuple de guinée,tu es au bord du gouffres, prend ton destin en main et sauve toi. Quelle haine ?
toute cette haine et violence vebale ont commence lorsque mamadou cellou dalein a declare qu il va organise des manifestations pour demander le depard du president de la republique
evitons la violence verbale en guinee