[dropcap]L[/dropcap]a marche silencieuse organisée, dimanche à Conakry, en hommage aux victimes de l’attaque du siège du journal Charlie Hebdo a connu une grande mobilisation. Ministres, parlementaires, diplomates, société civile… tous étaient mobilisés pour répondre à l’appel d’associations guinéenne de presse
Les manifestants, partis du siège du Conseil national de la communication pour l’ambassade de France en Guinée, étaient munis de pancartes où sur lesquelles on pouvait lire ‘’Je suis Charlie’’ ou encore ‘’C’est l’encre qui doit couler et non le sang’’.
L’ambassadeur de France en Guinée, Bertrand Cochery, dont le pays est touché par cette attaque meurtrière, a également pris part à cette grandiose mobilisation pour saluer la mémoire des caricaturistes tués le mercredi 7 janvier 2014, en pleine de conférence de rédaction.
A Conakry, la marche silencieuse qui se déroulait au même moment que la marche solidaire en France, avait pour but, selon les organisateurs de s’indigner à l’atteinte de la liberté de la presse. Boubacar Yacine Diallo, président de l’Union des radios et télévisions libres de Guinée (Urtelgui) a indiqué, dans son discours, que la compassion du peuple de Guinée est la même que celle que récent la population française à l’égard des illustres disparus. Il ajoute que les médias ne se laisseront ni impressionner, ni intidimer encore moins décourager.
Visiblement très ému par cet élan de solidarité, l’ambassadeur Bertrand Cochery n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction de voir une telle mobilisation en hommage aux journalistes de Charlie Hebdo. Le diplomate français a ensuite appelé les uns et les autres à redoubler la vigilance dans l’exercice du métier de journaliste.

Faut-il souligner que la marche silencieuse a été rehaussée par la présence dans les locaux de l’ambassade de France, du chef de l’Etat, le professeur Alpha Condé. Ce dernier, solidaire au peuple français a présenté ses condoléance au nom du peuple de Guinée avant de condamner avec la dernière énergie les atrocités dont ont été victimes les employés de Charlie Hebdo, tombés sur le champ d’honneur.
Avant de rallier son palais présidentiel, il a procédé à la signature du registre de condoléances pour marquer sa sympathie à l’égard du peuple français.
Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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