Ultimate magazine theme for WordPress.

La réplique cinglante du conseiller de Dadis à Soriba Sorel Camara

5

[dropcap]I[/dropcap]l y a parfois des prises de paroles, des articles, des commentaires qui vous laissent pantois ; qui vous abattent en vous laissant comme un goût amer. S’il est d’usage dans notre quotidien, dans notre domaine de travail pour l’autre en particulier et dans la politique en général d’avoir affaire à toutes sortes d’opinions, d’attaques franches ou biaisés, et d’autres petites phrases, il n’en demeure pas moins que certaines ratent totalement leur cibles et leur desseins originaux.

Ahmed Kourouma, conseiller politique de Moussa Dadis Camara
Ahmed Kourouma, conseiller politique de Moussa Dadis Camara

Je suis un homme de travail et de mots. Parce que les mots, quand ils ne la devancent pas, au moins accompagnent l’action, parce que les phrases sont indissociables du combat des hommes et des grands hommes, on ne peut se permettre de les galvauder et de les utiliser pour créer ces phrases qui jamais n’auraient dû voir le jour.

Je suis un homme de mots et je mets justement un point d’honneur à ce que tous puissent avoir la parole pourvu que cette parole œuvre pour les autres avec bon sens et sens commun.

Je laisse parfois des mots défiler sans qu’ils ne m’atteignent, je les laisse parfois continuer leur chemin parce que je sais qu’ils ne sont ni blessants, ni dignes d’un intérêt pour celui qui sait les lire.

Mais malheureusement les quelques mots de Monsieur Soriba Sorel Camara m’ont laissé pantois avec cette amertume ou tristesse, peu importe. Et comble de l’ironie, ces quelques phrases sont tirées d’un article ayant comme titre un “appel à la fin des débats stériles”, une phrase que M. Soriba Sorel Camara aurait dû prendre à son compte.

Si seulement…Si seulement certaines personnes ou personnalités comprenaient que ce n’est pas parce que l’on peut que l’on doit, nous aurions peut-être un peu moins de ces débats stériles qui émaillent notre quotidien et entravent la construction de la nation, comme son auteur se plaît à dire… Encore des mots !

Je vois aussi que M. Soriba Sorel Camara ne se contente pas d’écrire, il lit aussi. Des traités marxistes, léninistes, des manuels mathématiques ou encore philosophiques… Pourquoi pas ? A ce sujet sûrement a-t-il lu Aristote qui entretenait dans son discours politique la recherche du bien, prônant le mot comme décision vers l’action. Pourquoi maintenant douté-je des lectures de M. Soriba Sorel Camara ?

Peut-être tout simplement parce que comparer deux hommes politiques guinéens avec deux figures les plus sombres du 20ème siècle est à l’opposé de ce qu’on appelle la recherche du bien ou l’unité. Mais s’accorde plus dans une logique de discorde et de cette politique qui m’écœure puisqu’elle nous rappelle tellement notre inefficacité depuis tant de temps. Cette stérilité politique et rhétorique lesquelles encore semblent habiter tellement de détracteurs de cette union qui se créée.

Alors Monsieur Soriba Sorel Camara, je ne suis pas ici pour vous donner un cours d’histoire, encore moins un cours de lecture, il y a des instituteurs à Conakry qui se feraient un plaisir de vous les prodiguer.

Malheureusement je vous prends à défaut de cette politique arriérée dont nous ne voulons plus. Il a fallu que cela tombe sur vous mais je vous rassure, vous êtes nombreux dans votre club des amoureux des « belles lettres », nombreux à confondre combat politique avec politique populiste, confondre débat et pugilat, livres avec manuels.

Relisez, Monsieur Soriba Sorel Camara, relisez ces manuels d’histoires qui traitent de ces deux noires figures du 20ème siècle. Car même si c’est l’alliance qui vous semble contre-nature que vous vouliez maladroitement dénoncer, l’histoire regorge d’hommes de grande envergure ou de moindre qui ont aussi créés des alliances qui allaient à l’encontre du cours de l’histoire et qui cependant l’ont marqué. Vous auriez dû aller chercher ces références. Mais peut-être ne les aviez-vous tout simplement pas ?

Alors pour éviter d’illustrer cette phrase de Victor Hugo, « il y a des gens qui ont une bibliothèque comme les eunuques ont un harem » profitez de cet événement du livre à Conakry pour en ouvrir quelques-uns, et les bons cette fois.

Ahmed Kourouma, conseiller politique de Moussa Dadis Camara

Place this code at the end of your tag:
5 commentaires
  1. CAMARA dit

    Mr Kourouma,vous êtes un intellectuel de haut niveau, respecté et respectable,ne vous occupez pas de ce soulard,un gouverneur démagogue qui ne sait pas ce qu’il doit faire. Laissez nous nous occuper de cet ivrogne svp.

    1. cellou bah dit

      Eh ben!

  2. M'ma dit

    Jeunes de guinée, pensez vous qu’un homme comme se Soryba pouvais être à la tête d’un gouvernorat?

    Regargez sa posture négative, nous voulons une guinée meilleure avec des dirigeants qui cherchent le bonheur des jeunes.

  3. yuri Amado yuri dit

    Kkkkkkk soyons raisonnable mes chers,pourquoi défendre l’indéfendable?

  4. Alia fangama sylla dit

    mes freres , vous savez ces vieux demons ne sont que la pour chercher le quotidien .ce sont des vautours autour du pouvoir

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Suivez nous sur les Réseaux sociaux !

Cliquez sur les boutons ci-dessous pour suivre les dernières actualités de VisionGuinee.info