[dropcap]L[/dropcap]’opposition conteste l’organisation de la présidentielle avant les communales. Du coté de la présidence, le conseiller en communication d’Alpha Condé rétorque et affirme que la Guinée n’est plus dans une période de transition. Rachid N’Diaye soutient que la tenue de l’élection présidentielle le 11 octobre est une obligation constitutionnelle.

Il n’y a aucune rupture entre les normes légales et les principes de légitimité, affirme le directeur de communication institutionnelle de la Présidence. « C’est le fonctionnement normal des institutions », assure Rachid N’Diaye sur TV5.
Les opposants n’entendent pas aller à la présidentielle avant les communales. Ils menacent de boycotter le parlement et de renouer avec les manifestations de rue pour contester la décision de la commission électorale. Mais pour Rachid N’Diaye, « on ne peut pas à la fois demander au président de respecter l’indépendance d’une institution et lui demander d’y interférer dans son fonctionnement ».
Il estime que les élus locaux n’ont aucun rôle à jouer dans le processus électoral. rassurant que la CENI a ses démembrements. « Les municipalités n’interviennent que dans le cadre de l’exercice des libertés publiques ».
Le conseiller en communication d’Alpha Condé affirme que s’accrocher à un schéma qui n’est pas porteur est une arme que l’opposition utilise aujourd’hui. Mais en réalité, indique Rachid N’Diaye, la présidentielle est une occasion pour parler de bilan. Puisqu’il faut noter ce qui a été fait depuis 5 ans », a-t-il conclu.
Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
00224 628 32 85 65/ sidy.bah@visionguinee.info