[dropcap]L[/dropcap]es chiens errants envahissent le centre-ville de la Commune Urbaine (CU) de Labé, où la santé des citoyens et la sécurité des animaux domestiques sont sérieusement menacées, rapporte l’AGP dans la région.
Cette situation préoccupe et inquiète plus d’un citoyen dans cette CU où chacun est exposé aujourd’hui au risque élevé de morsures de chiens errants.
«Les chiens qui errent en ville sont nombreux. Tu es obligé de céder le passage chaque fois que tu les rencontres. Quand un chien va mordre quelqu’un, il est obligé de dépenser de 500.000 à 1.000.000 de francs guinéens pour se soigner. Et si tu n’as même pas de quoi se nourrir et nourrir ta famille ? Les autorités doivent sortir pour empoisonner ces chiens», a regretté un habitant rencontré au marché central de Labé.
De son côté, Boubacar Bah, étalagiste au marché central, rappelle que les produits indiqués pour le traitement des morsures de chiens ne sont pas à la portée du citoyen lambda.
«Tu peux voir les gens vendre, le long de la route, du riz, de la bouillie et que les chiens errent à côté. Certains sont malsains. Il faut que les autorités se lèvent pour que les chiens enragés sortent de la ville. Les chiens sont très nombreux. Même si tu as un animal qui peut coûter 800.000 ou plus, il peut être dévoré par ces chiens et tu ne peux demander à personne. Toute personne qui élève un chien doit savoir pourquoi il le fait».
Suite à une correspondance du Service Préfectoral de l’Elevage, adressée au département de tutelle sous le couvert du préfet de Labé, la Direction Nationale de l’Elevage a fait savoir, que «pour le moment il n’y a pas de produits disponibles pour déclencher une nouvelle campagne d’abattage des chiens errants dans le pays».
Par AGP