[dropcap]L[/dropcap]e 31 avril 2015 s’est tenue à Conakry une rencontre entre la société civile et le gouvernement pour échanger sur divers points notamment la gestion participative du budget de l’Etat. Le 9 mai 2015, la salle de la GIZ de Labé a servi de cadre à la restitution du contenu des échanges à Conakry sur le processus d’élaboration du budget de l’Etat ainsi que sur les résultats issus du recensement biométrique des fonctionnaires de l’Etat en 2014.
Dans son exposé, Algassim Diallo, représentant de l’ONG Action pour la Paix et la Protection (APP), a expliqué aux participants venus de l’administration publique, de la société civile, de la sécurité, des ONG, le rôle que doit jouer la société civile dans le contrôle de l’action publique.
Parlant de l’importance du recensement biométrique des fonctionnaires, le représentant de l’APP dira que l’objectif principal de cette opération vise à améliorer, appuyer et sécuriser le fichier de gestion administrative de la fonction publique et les fichiers de solde afin de constituer un fichier fiable.
Selon les statistiques relayées par cette ONG, en 2014, le recensement biométrique avait décelé 1021 cas de fictifs et en six mois seulement (toujours en 2014), l’Etat guinéen aurait perdu plus de 23 milliards de franc guinéens versés à des fonctionnaires dont certains évoluaient à la fois dans le public et le privé.
Alpha Boubacar Diallo, pour VisionGuinee.Info
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