[dropcap]E[/dropcap]nceinte d’un autre homme alors qu’elle est mariée, une femme est décédée après avoir tenté d’avorter dans une clinique. Le 6 juillet dernier, la victime, dont l’identité n’a pas été révélée à la presse, mère de quatre enfants a été retrouvée dans la sous-préfecture de Daara Labé, localité relevant de la préfecture de Labé.
Trois mois après les faits, les enquêteurs ont révélé que la femme est décédée des suites d’un avortement fait, dit-on, par une sage-femme en service à l’hôpital régional de Labé et qui a un cabinet privé au secteur Bowoun-Loko dans la commune urbaine de Labé.
Mise aux arrêts pour des fins d’enquête, la sage-femme a comparu le 7 octobre au Tribunal de première instance de Labé. Elle a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Elle explique que la victime est venue lui demander de l’aider à avorter après avoir contracté une grossesse avec un autre homme.
Après l’avortement, la dame, victime d’hémorragie, est décédée. Pour se débarrasser du corps, la sage-femme affirme avoir bénéficié de l’aide de son mari pour transporter le corps à Daara Labé où, confesse-t-elle, il a fallu simuler un “meurtre après un viol”.
Selon les informations de VisionGuinee, plusieurs personnes ont été entendues dans cette affaire qui défraie la chronique à Labé. Quant au mari de la sage-femme, chauffeur de profession, il a pris la poudre d’escampette. Un mandat d’arrêt a été émis contre lui.
Alpha Boubacar DIALLO, pour VisionGuinee.Info
00224 620 03 14 96/alfaboo2014@gmail.com
oumar manta Diallo@gmail.com
oumarmantadiallo@gmail.com