[dropcap]L[/dropcap]es autorités communales de Labé ont demandé aux Forces sociales de reporter la marche pacifique prévue le jeudi 26 juillet. Motifs évoqués, le départ des pèlerins pour Conakry, les conditions de vie difficiles des citoyens et les difficultés rencontrées dans le transport des malades dans les hôpitaux en période de crise.
Si les Forces sociales se sont pliées à cette décision, tel n’est pas le cas pour certains conseillers communaux. Comme le confirme Mamadou Aliou Laly Diallo, qui s’insurge contre ce qu’il qualifie de décision unilatérale.
‘’Cette décision n’engage pas l’ensemble des conseillers communaux de la délégation spéciale de Labé. Je le dis haut et fort. La décision demandant aux Forces sociales de reporter la marche ne concerne que le président ou le vice-président’’, estime-t-il.
Les Forces sociales considère que la réponse de la délégation spéciale est une manière d’étouffer leur mouvement à Labé. “Ça ne nous découragera pas. La marche n’est pas le seul moyen pour exprimer nos ras-le-bol. Avec l’adhésion des populations, cette décision n’est qu’un coup d’épée dans l’eau’’, soutient Elhadj Lamine Sangaré, le porte-parole des Forces sociales de Labé.
De Labé, Kadiatou DIALLO,pour VisionGuinee.Info