L’absence de Dalein fragilise l’ANAD : ‘’Ça nous crée des problèmes de mobilisation et d’organisation’’
Pépé Francis Haba de l’Alliance nationale pour la démocratie et l’alternance (ANAD) affirme que l’absence de Cellou Dalein Diallo et des autres leaders influents au pays porte un coup dur à la classe politique opposée à la gestion de la transition.
Le président du parti Union guinéenne pour la démocratie et le développement (UGDD) assure que son camp reste déterminé à lutter contre le musèlement, la séquestration des acteurs politiques, la violation de droits de l’homme par le CNRD.
‘’Nous n’avons pas peur. Cette lutte, nous la menons depuis plusieurs dizaines d’années. La démocratie, c’est le pilier du développement socioéconomique. Maintenant, si nous avons aujourd’hui des gens au pouvoir qui ne veulent pas qu’il y ait des opinions différentes, qui voudrait une sorte de monarchie, c’est à nous de continuer à nous organiser, de nous mobiliser, de continuer à dénoncer et de trouver d’autres stratégie. Dans les semaines et mois à venir, nous allons proposer d’autres stratégies de lutte’’, annonce Pépé Francis Haba.
Cet acteur politique reconnait que tout de même que l’absence au pays de Cellou Dalein Diallo et des autres leaders politiques ne rend pas facile la lutte.
‘’Il est vrai qu’un leader comme Elhadj Cellou Dalein Diallo est difficilement remplaçable. Son absence dans le pays nous crée un peu de problèmes de mobilisation et d’organisation, mais nous avons commencé à faire des réunions en ligne qui permettront de régler tout cela. Qu’ils soient là ou pas, ils vont tout faire pour que la démocratie puisse s’émanciper dans notre pays. Ils sont engagés à ne pas échouer, ils sont engagés à ce que notre pays sorte de l’ornière’’, assure-t-il.
‘’Nous continuons nos réunions politiques, les rencontres avec nos comités de base. La stratégie pour le moment, c’est de dénoncer, d’informer les populations, de rencontrer nos partenaires et de tirer à sonnette d’alarme pour ne pas qu’un jour qu’on dise que nous aimons la violence’’, ajoute M. Haba, avant de mettre en garde le CNRD.
‘’Nous n’aimons pas la violence. Nous voulons que ces gens (CNRD) comprennent que ce pays appartient à tout le monde et que les violations de droits humains ne profitent pas même au CNRD. Malheureusement ça terni leur image’’, indique le président de l’UGDD.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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