Fruit d’un partenariat avec l’entreprise espagnole PROPAV SASU, la Guinée et l’Espagne ont signé en début de semaine le projet de construction de la route Faranah-Dabola de plus de 100 kilomètres pour un financement de plus de 200 millions de dollars.

Saluant les relations entre son pays et Guinée et exprimant sa volonté de les consolider davantage, l’ambassadeur d’Espagne en Guinée se dit fier de voir la mise en œuvre de ce contrat.

“C’est une journée importante pour l’Espagne ici en Guinée. Il y a une année, quand j’étais au palais de Mohamed V pour présenter mes lettres de créance au président de la République, on avait évoqué la volonté de l’Espagne de donner un nouveau souffle à nos relations, surtout aussi dans le domaine économique”, indique Ángel Carrascal Gutiérrez.

Depuis 2007, rappelle le diplomate espagnol, “quand on a ouvert notre ambassade ici, on a eu une relation qui était basée beaucoup dans le domaine migratoire, mais on ne voulait pas se limiter à ça. On voulait accompagner aussi la Guinée dans son développement, bien sûr dans le domaine économique avec la présence de nos entreprises. Et le projet de PROPAV SASU, c’était l’un des projets, disons, les plus importants pour l’Espagne”.

Pour sa part, le ministre des infrastructures et des travaux publics, Mahamadou Abdoulaye Diallo rappelle que “les contrats pour les routes Bissikirima-Dinguiraye, Mamou-Faranah, Mamou-Labé, Boké-Gaoual, Kankan-Kissoudougou ont été signés. Aujourd’hui, c’est Faranah-Dabola. Donc, c’est un total aujourd’hui d’environ 1000 kilomètres. C’est une grande première dans l’histoire de la Guinée. On s’est engagés sur 1000 kilomètres avec des financements différents, structurants, avec des partenaires techniques et financiers qui font confiance à la Guinée”.

Avant de dire que “tout ça, c’est à mettre à l’actif et le leadership du général Mamadi Doumbouya. On est en train de matérialiser ses grandes ambitions aujourd’hui. C’est un gros projet de 106 kilomètres pour 203 millions d’euros. Ce sont des projets qui viendront soulager nos populations”.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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