[dropcap]S[/dropcap]outenu par l’ambassade des Etats-Unis en Guinée, le Parlement des jeunes leaders de la société civile (PJEULESC), créé en novembre 2015, a été officiellement lancé jeudi à Conakry. Il entend œuvrer pour l’implication de la jeunesse dans le changement pacifique, le dialogue entre acteurs politiques, les communautés pour une réconciliation nationale, entre entre autres.
A travers des actions concrètes, les fondateurs dudit Parlement ambitionnent de faire de la société civile une structure innovante dans la lutte contre la corruption.
Abdourahamane Baldé qui en est le président énumère les objectifs du parlement des jeunes leaders de la société civile. ‘’Notre objectif global est de préparer un nouveau leadership de la société civile guinéenne pour le respect des droits humains, de la démocratie et du développement inclusif. Comme objectifs spécifiques, nous voulons former de nouveaux jeunes acteurs dans la société civile guinéenne à Conakry et à l’intérieur du pays, former de jeunes leaders locaux pour la paix et des élections libres”, a détaillé M. Baldé devant un parterre de journalistes.
“Nous voulons également faire des jeunes des supports de démocratie et des droits civiques, constituer un lobbying à l’assemblée nationale et auprès gouvernement’’, a précisé le président du Parlement des jeunes leaders de la société civile.
Leader du Mouvement citoyen du Sénégal, Amadou Dieng dira que “nous sommes dans une Afrique avec des perspectives de développement. S’il y a des différences, elles ne peuvent être instrumentalisées qu’à des fins politiques. C’est pourquoi, notre génération a un défi pour réussir l’unité et instaurer la paix”.
Pour sa part, Sékou Koundouno du Balai citoyen expliquera à l’assistance que la place de la jeunesse s’acquiert à travers des démarches citoyennes. Pour la conquérir, il recommande aux jeunes de mettre de côté leurs différents clivages d’ordre ethnique, régionaliste ou encore politique.
“Les stratégies, les initiatives et les perspectives des politiques sont conçues sur des bases amorales qui ont terni l’image de la nation. La solution ne passera donc jamais par les politiques’’, a-t-il dit avec fermeté.
L’avenir appartient aux jeunes, explique David Kierski, conseiller culturel adjoint de l’ambassade des Etats-Unis en Guinée, avant de préciser qu’ils ont cependant besoin d’être formés. “Il faut qu’on donne la voix aux jeunes. Parce que si les jeunes son fâchés, ils ont beaucoup de moyens pour s’exprimer à travers notamment l’extrémiste et la violence. Ce qui ne va jamais amener un vrai changement’’, a-t-il déclaré en guise de conclusion.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info
Sow Ibrahima sory