[dropcap]B[/dropcap]on nombre de boursiers de l’Etat ne rentrent pas au bercail au terme de leurs études à l’étranger. Peu d’entre eux acceptent de revenir servir le pays, selon le ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.

Pour étayer ses propos, Lansana Komara indique qu’il ‘’y a un peu plus de 3 ans, le président de la République a négocié des bourses au Maroc financées par la Banque islamique de développement (BID). 70 jeunes qui ont bénéficié de ces bourses’’.

Avant de quitter Conakry pour le royaume chérifien, à l’en croire, ‘’ils ont signé un engagement de retour pour servir à l’école nationale des arts et métiers. Après leur formation, il n’y a que 56 qui sont revenus, les autres ont pris la tangente pour traverser la méditerranée. Ce qui n’est pas une bonne chose parce que l’Etat a mis la main à la poche pour les financer’’.

Le ministre Komara assure que les 56 anciens boursiers qui sont rentrés au bercail ont été recrutés à la fonction publique.

‘’Dans un autre groupe, on a envoyé 90 boursiers. Parmi eux, 84 sont revenus, les autres ont essayé de traverser la méditerranée. Nous avons demandé aux 84 qui sont revenus de présenter leurs dossiers pour être engagés à la fonction publique’’, précise-t-il, encourageant les boursiers à choisir de rentrer librement servir le pays après leurs études.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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