[dropcap]D[/dropcap]e l’avis de l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté, la Guinée n’est pas à l’abri d’une insurrection. Le président du Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) assure qu’il ne reste plus que la rue pour contester les résultats du scrutin du 4 février.

L’ancien allié d’Alpha Condé rappelle que son parti a refusé de signer l’accord du 12 octobre 2016  parce que, dit-il, ‘’on savait qu’on allait à des élections de façon bancale’’.

Lansana Kouyaté estime qu’il ‘’ne reste que la rue [pour contester les résultats]’’. Il fait remarquer qu’en Guinée, ‘’il y a un risque d’insurrection, et c’est réel. Je souhaite que le président  de la République, après 8 ans au pouvoir, réalise que tout ce qu’il a servi au peuple n’a fait que créer des tensions pour aboutir à la situation actuelle’’.

Selon le constat de M. Kouyaté, ‘’il y a tellement de problèmes qu’on ne sait pas s’il a tenu un micron des engagements qu’il a pris en 2010’’. Et si les élections sont suivies de violences, l’ancien Premier ministre croit savoir les raisons : ‘’C’est parce que les élections sont mal organisées et il y a eu des fraudes. Si les élections sont transparentes, personne n’aura le droit de faire recours à la violence’’.

Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info