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Lansana Kouyaté s’oppose à tout glissement de la transition : ‘’le pauvre Bah Oury est dans une sale affaire’’

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Le Premier ministre Bah Oury estime que le glissement du calendrier de transition est inévitable. Sans en donner une quelconque garantie, le chef du gouvernement assure que seul le référendum constitutionnel pourrait être organisé à la fin de l’année 2024. Le leader du Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) se demande pourquoi le locataire du palais de la colombe s’exprime au nom du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).

‘’Il parle aujourd’hui de glissement, est-ce que c’est lui qui a fait la promesse du délai de 24 mois ? Il est dans une sale affaire. Le PEDN veut que l’accord qui a été défini avec la CEDEAO et qui, je le rappelle, avait déjà été dicté par la CEDEAO (soit respecté). Quand nous sommes partis au ministère de l’administration du territoire, la première chose que nous a demandée le ministre, c’est quelle date nous proposons’’, rappelle-t-il.

Il soutient qu’il était parmi les acteurs politiques qui ont proposé à la junte une transition de 24 mois. ‘’Quand on a proposé 24 mois, j’ai été moi-même étonné que la CEDEAO ait abouti à cela. Nous avons dit 24 mois à partir du mois de juin. Eux, ils sont venus dire qu’ils sont d’accord avec la CEDEAO mais à partir du mois de janvier suivant’’, précise Lansana Kouyaté qui rappelle qu’il était au sein de la même coalition que Bah Oury.

Avant de poursuivre : “On était dans les préparatifs d’un autre mémorandum. Entre-temps, Bah Oury a été nommé. Bah Oury, tu étais avec nous. Tu viens remplacer un Premier ministre, on avait dit ceci et cela. Qu’en dis-tu aujourd’hui ? S’il y a un glissement, est-ce que c’est lui qui a fait promesse du délai des 24 mois ? Ce n’est pas la fonction qui détermine ta position. Quand j’ai su que c’est une transition de 24 mois, je demeure sur cette position. Je n’ai pas changé. Pourquoi devrais-je changer ? C’est lui qui sait les marges qu’il a. Sinon, ce n’est pas lui qui a fait la promesse’’.

‘’On est à sept mois de la fin de la transition. Ce qui peut être fait, commençons à le faire dès maintenant. S’il y a un glissement, on le mesurera en termes d’un ou deux mois et puis ça sera fini. L’absolu de l’absolu ne doit pas prévoir le glissement. C’est l’absolu du relatif qui prévaut. Contre un glissement, si on est à 7 mois de la fin de la transition et que ce qu’il y a à faire, c’étaient 35 recommandations. Sur les 35, combien sont appliquées ? Il n’y a pas 11. Soyons réalistes. C’est maintenant qu’on doit devenir réalistes. Le reste est impossible’’, coupe-t-il court.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

00224 628 52 64 04/abdoulbela224@gmail.com

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