[dropcap]L[/dropcap]e chef du gouvernement Kassory Fofana n’oubliera pas de sitôt la journée du mercredi 20 novembre à Labé. Son convoi a essuyé des jets de pierres et des huées au terme d’une rencontre avec l’imam ratib de la grande mosquée de Labé.

Plus de 24h après les faits qui continuent de susciter une vague de réactions, le coordinateur de l’antenne régionale du Front nationale pour la défense de la constitition (FNDC) a déclaré que son mouvement n’est ni de près ni de loin mêlé à ces actes.

Habib Bah affirme que le FNDC ne se reconnait nullement pas dans de tels comportements. ‘’L’antenne du FNDC à Labé condamne fermement ce qui s’est passé  hier. Parce que ce sont des actes auxquels nous ne reconnaissons pas’’, indique-t-il.

Il déclare que le FNDC s’était associé à des femmes pour organiser une manifestation le mardi 19 novembre, date initialement prévue pour l’arrivée du Premier ministre dans la région de Labé.

‘’On avait prévu quelque chose de très lourd avec les femmes pour ce jour-là. Ça allait être la première fois pour nous, depuis qu’on a entamé les manifestations, de faire déclaration qu’on allait adresser directement au Premier ministre’’, souligne le chef du mouvement anti-nouvelle constitution à Labé.

En s’associant à la marche des femmes, dit-il, ‘’ on voulait profiter de la venue du Premier ministre pour lui transmettre un message. Mais comme il a décalé son programme, les femmes ont tenu la déclaration devant le préfet et nous,, on a gardé l’autre copie qu’on devait remettre hier à monsieur le premier ministre’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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