L’avocat de Paul Moussa Diawara étonné : ‘’Je m’attendais à tout sauf à un éventuel retour de mon client en prison’’
Après la condamnation par la chambre du jugement en appel de la Cour de répression des infractions économiques et sociales (CRIEF) de Paul Moussa Diawara et de Enzo Bayo, leur avocat se dit étonné par la verdict du juge les renvoyant en prison. Pour la défense, les griefs formulés au premier jugement ont été reconduits par la juridiction.
‘’L’arrêt de la CRIEF nous étonne. Je m’attendais à tout sauf à un éventuel retour de mon client à la maison d’arrêt de Conakry’’, affirme Me Adams Salomon Camara.
‘’Contrairement à la première décision qui est intervenue, nous avons pu quand exposer les insuffisances qui sont intervenues dans le premier jugement. On pensait que cela allait être corrigé par la CRIEF. A notre étonnement, les griefs qui étaient formulés au premier jugement ont été reconduits par la CRIEF. C’est ce qui justifie notre étonnement’’, déplore-t-il.
Parce que, poursuit la défense de Paul Moussa Diawara et Inza Bayo, ‘’au titre de l’infirmation au premier jugement, nous avons évoqué des moyens tendant à l’annulation du rapport qui a servi de base à la condamnation de M. Paul par le premier juge. Nous avons développé des moyens tendant à soulever le défaut de qualité de l’action judiciaire’’.
Il fait remarquer dans l’émission « On refait le monde » que ‘’l’Office guinéen de publicité (OGP) est une société anonyme avec un Conseil d’administration. En réalité, l’OGP n’émane pas de deniers publics. Donc l’action judiciaire n’avait rien à voir (…). L’OGP a une personnalité distincte de celle de l’Etat. S’il y avait détournement, Paul Moussa Diawara devait être poursuivi en qualité du chef de l’abus des biens sociaux. Donc cette erreur de qualification a été soumise à la CRIEF’’.
‘’Ce qui est encore étonnant dans cette affaire, nous avons pris le soin de prendre copie de l’arrêt, toutes les prestations que nous avons développées dans le cadre de la défense de mon client, l’arrêt ne fait pas mention. Donc, les faits ont été exposés à la Cour de façon partiale’’, dit-il à qui veut l’entendre.
Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info
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